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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Neuf façons de voir le poids des mots et le choc des mensonges

Une technique de manipulation très fréquente consiste à utiliser des mots positifs dans un sens totalement perverti.

Voici un petit dictionnaire pour atténuer le choc. Les exemples choisis concernent la santé, mais il est évident que ce principe est appliqué partout. La liberté, garantie par la constitution, est en général réduite au libéralisme – qui est en réalité un pur mercantilisme : la libre circulation des marchandises.

Mais la santé, est-elle une marchandise ?

1. Le terme « santé » en est le meilleur exemple

Quand on parle des « professions de santé », on pense aux médecins, pharmaciens, dentistes. Mais il faut vraiment être malade pour aller voir un médecin. Les professionnels de la santé sont plutôt les profs de gym, de yoga, de danse. La gérontologie ou la biologie sont des sciences de la santé – pas la pharmacologie ou la médecine.

2. « Le droit à la santé pour tous et partout » est une chimère promise par tous les candidats politiques.

C’EST L’ABSURDITÉ ABSOLUE !!! Qui a le pouvoir de nous donner (ou de nous enlever) le droit à la santé ? Ils se prennent pour le bon Dieu… une hérésie dans une république laïque ! En plus, ce slogan veut en réalité dire que nous avons le droit de tomber malade – où nous le voulons.

3. Parce que c’est la maladie qui rapporte, et non pas la santé !

La santé a son adjectif : sanitaire. Or, les armes chimiques agricoles, qui sont des perturbateurs endocriniens, sont vendues sous l’appellation « produits phytosanitaires ». Un comble ! Le principal producteur de ces cochonneries affiche déjà son amour de la santé dans son nom : MONSANTO. Une « Agence nationale de sécurité sanitaire » est censée nous protéger mais, au mieux, elle nous évite le pire. Objectivement : les installateurs d’appareils sanitaires ont fait plus pour la santé que tout l’appareil médical…

4. L’assurance maladie, au moins, annonce la couleur : elle nous assure la maladie.

Elle ne fait rien pour la prévention, pénalise l’accès aux méthodes et produits naturels et aux remèdes homéopathiques. Bref, elle défend les intérêts des producteurs de pilules. Et la vaccination n’est pas une prévention : c’est tout simplement la provocation d’une ou plusieurs maladies (atténuées), avec tous les risques inhérents.

5. À partir d’un certain âge, nous recevons des courriers d’un organisme départemental officiel qui s’appelle « Prévention Cancer ».

Ce courrier contient le petit nécessaire pour le dépistage précoce du cancer colorectal.
Comment peut-on confondre « dépistage » et « prévention » ? Mais ça passe : il est tellement facile de mentir avec des mots qui rassurent.

6. SIDA – un terme étonnamment honnête : « Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise ».

Ce syndrome est bien réel. Beaucoup de gens n’ont plus de système immunitaire. En Afrique, c’est la pauvreté qui en est la cause. Chez nous, ce sont les drogues – et aussi des médicaments comme les « immunosuppresseurs ». Mais on a remplacé ce constat réel par un virus qui l’est beaucoup moins. Des tests signalent des anticorps que l’on attribue à cet illustre inconnu – et on commence un traitement avec l’AZT – médicament refusé pendant des années pour ses effets secondaires monstrueux. Il a suffit de faire croire en un ennemi qui était pire que le remède.

7. La bombe d’Hiroshima était « atomique », la centrale de Fessenheim  « nucléaire ».

Ça sonne moins dangereux, mais Tchernobyl et Fukushima nous ont prouvé le contraire. Et quand on traite des pommes de terre pour les empêcher de germer, on parle pudiquement de « ionisation » – qui est en réalité une irradiation atomique – Tout comme la radiothérapie utilisée contre le cancer. On cache les mots qui fâchent.

8. « Thérapie » veut dire « traitement » et non pas « guérison ».

L’oxygénothérapie, par exemple, permet aux malades des poumons de survivre avec de l’oxygène artificiel – sans guérir les poumons en quoi que ce soit. La chimiothérapie ou la radiothérapie sont des guerres chimiques ou atomiques contre tout l’organisme. Si le dosage est juste, des cellules malades disparaissent, mais tout l’organisme s’affaiblit. Or, le cancer est un processus. La chimiothérapie, la radiothérapie et l’opération sont donc des mesures de sauvetage d’urgence et non pas une guérison. C’est comme enlever les moisissures d’un mur humide – sans assainir le mur. D’autres mesures sont nécessaires pour un retour à la santé.

9. Venons-en au terme « guérison » – on prétend guérir 50 % de certains cancers, surtout dépistés à temps.

Les documents officiels admettent 10 à 20 % de surdiagnostics lors du dépistage précoce : des personnes pas vraiment malades sont traitées contre un cancer qu’ils n’auront jamais. C’est un moyen très simple d’augmenter le pourcentage des « guérisons ».

Regardons en face les vérités qui fâchent !

Des mots nous cachent des mensonges, TANT QUE NOUS NOUS LAISSONS FAIRE !

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