Octobre rose : dans quel but ?
Chaque année, les pouvoirs publics relancent des actions d’information et de sensibilisation au sujet du cancer du sein, suivis dans ce sens par de nombreuses associations qui cherchent en toute bonne foi à améliorer la lutte contre cette maladie. Le problème, c’est qu’encore cette année, le message bombardé à qui mieux mieux est toujours le même : « Vérifiez de quand date votre dernière mammographie. À partir de 50 ans, c’est tous les deux ans ». Or, on sait pertinemment que la mammographie n’est pas le miracle dépistant annoncé ! D’ailleurs, les femmes ne sont pas dupes : aujourd’hui, une femme sur trois ne se fait toujours pas dépister ou pas régulièrement, et la participation au dépistage ne progresse plus. Il faut dire que les études les plus récentes confirment que ce type de dépistage de masse peut, à moyen et long terme, faire plus de dégâts qu’autre chose ! Surdiagnostics et surtraitements sont montrés du doigt… L’organisation de ce mois d’actions coûte cher et implique de nombreux bénévoles, de nombreuses bonnes volontés… De l’argent et de l’énergie qui pourraient sans doute être utilisés bien plus efficacement.
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