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Ostéoporose

Les biphosphonates sur la sellette

Une récente étude, menée à l’Imperial London College et publiée dans la revue Scientific Reports, montre qu’au lieu de renforcer les os, les traitements à base de biphosphonates les fragilisent. Ils augmentent le risque de microfissures osseuses et, par conséquent, de fractures, notamment spontanées. Les os des personnes prenant des biphosphonates ont également une moindre résistance mécanique. Alors, certes, ces traitements améliorent la densité de l’os, mais si c’est pour le rendre plus friable, ils perdent tout leur intérêt. Et, a priori, les résultats de l’étude concluent à un rapport bénéfices/risques défavorable.

Et Protelos® aux oubliettes

Un autre médicament contre l’ostéoporose, Protelos® (ranélate de strontium), va disparaître des pharmacies, une fois les stocks écoulés, sans doute, puisque les laboratoires Servier visent fin août pour l’arrêt de la commercialisation. Ses effets secondaires dangereux (cutanés et cardio-vasculaires) sont avérés depuis plusieurs années.

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Pour aller plus loin

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Les plantes de la bonne humeur

Tout comme elle était partie en guerre contre l’utilisation abusive des antibiotiques, l’Assurance Maladie met aujourd’hui en garde contre celle des benzodiazépines. Ces molécules chimiques créées pour résoudre l’anxiété, les angoisses ou encore la dépression entraînent une accoutumance et ne sont pas dénuées d’effets secondaires, d’où l’intérêt de miser sur certaines plantes !

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.