Pas cultivé, donc en bonne santé ?
Une récente étude menée par Michelle Kelly-Irving de l’Inserm de Toulouse montre que les médecins ont tendance à surestimer l’état de santé des patients dont le niveau d’éducation est bas… Ce comportement conduit malheureusement à maintenir les inégalités sociales car les conséquences de ces différences de traitement sont faciles à déduire : pauvre et inculte, on est moins bien soigné que riche et cultivé (même soigné avec les mêmes médecins). Évidemment, ce n’est pas le cas avec tous les praticiens, et heureusement !
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