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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pollution lumineuse : des chiffres

Dans ce numéro, Lucie s’est intéressée à la nuit et a interrogé un ingénieur expert en biodiversité et spécialiste des impacts de la pollution lumineuse. Avec l’utilisation des produits phytosanitaires, elle est une des causes majeures de la disparition des insectes. Dans les prairies « éclairées », les visites de pollinisateurs baissent de 62 %.

La pollution lumineuse impacte les écosystèmes marins jusqu’à 200 mètres de profondeur. Chez les humains, la lumière bleue des LED détraque l’horloge biologique et avec elle les sécrétions hormonales, le sommeil, le métabolisme général… En France, l’éclairage public représente 41 % de la consommation électrique des communes et 2 milliards de coûts annuels.

Heureusement, de nombreuses communes ont pris la mesure des dégâts occasionnés par la pollution lumineuse (outre le gâchis d’argent) et un tiers d’entre elles éteignent désormais les rues la nuit, certaines depuis bien longtemps, ce qui a permis de vérifier qu’il n’y a pas plus d’accidents ni de délits quand on préserve la nuit.

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La protection de la nuit, un enjeu pour l’ensemble du vivant

Éteignez les lumières ! En France, la production de lumière artificielle a quasiment doublé en vingt ans. La pollution lumineuse devient un problème sérieux qui concerne l’ensemble du vivant. Médecins, scientifiques, biologistes, astronomes tirent la sonnette d’alarme pour faire valoir les bienfaits de la nuit. La lutte pour l’obscurité est devenue essentielle mais s’oppose à des traditions millénaires de culte de la lumière.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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