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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Que nous mettons-nous sur la peau?

Enquêtons sur nos cosmétiques!

«Que contient votre produit cosmétique et quels sont ses effets indésirables?» Ce n’est pas le titre d’un article polémique d’un(e) journaliste en mal d’inspiration, mais bien celui d’une communication très officielle datée du 28 août dernier en provenance de la Commission européenne elle-même. Qui ajoute : «À partir de maintenant, vous pouvez le demander au fabricant» Chiche!

LE RISQUE EXISTE OFFICIELLEMENT
Aujourd’hui, c’est officiel, et écrit noir sur blanc par Bruxelles:  «Certains produits cosmétiques peuvent avoir des effets indésirables et provoquer notamment des réactions allergiques.» Même s’ils sont «issus de la recherche avancée des laboratoires XXX», s’ils ont nécessité des budgets colossaux pour leur mise au point, s’ils ont été «élaborés sous contrôle dermatologique», s’ils ne sont «vendus qu’en pharmacie» et si les “tests” concluent à un indice de satisfaction de 86%? Même.

L’OBLIGATION D’INFORMATION EST RÉGLEMENTÉE
Sur simple demande du consommateur, le fabricant doit fournir :
– les données relatives à la composition du produit et à tous les effets indésirables qui ont été portés à sa connaissance
– la fréquence et la nature, éventuellement le nombre, de ces effets indésirables
– les données quantitatives relatives aux substances réputées dangereuses (explosive, oxydante, inflammable, toxique, nocive, corrosive ou irritante).

DEUX BÉMOLS À CETTE LOUABLE LISTE :
– une donnée quantitative peut être arrondie ou indiquée sous la forme de “inférieur à xx%” pour garantir le secret commercial
– la toxicité à long terme de certaines substances (le formaldéhyde classé cancérigène) ou les risques que peuvent en induire d’autres (les sels d’aluminium…) n’entrent pas, par nature, dans «les effets indésirables portés à la connaissance du fabricant».

QUAND L’INDUSTRIE NOUS « VIENT EN AIDE »…
Pour “simplifier” l’accès aux informations, la Colipa (l’association européenne de l’industrie des produits cosmétiques, de toilette et de la parfumerie) a mis en ligne un répertoire des entreprises commercialisant des produits cosmétiques en Europe avec, pour chacune, tous les contacts utiles. Pas de liste exhaustive directement consultable cependant, mais un moteur de recherche organisé, non pas par marques, mais par société. En clair (et ce n’est qu’un exemple), inutile de chercher Axe ou Sunsilk, il faut taper directement “Unilever”. On aurait pu rêver plus simple et plus facile d’accès pour le consommateur…

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