Règles hémorragiques, elles peuvent conduire à la transfusion si le problème n’est pas vite réglé
Près de la moitié des femmes ne consultent pas pour ce symptôme qui touche pourtant 10 à 30 % d’entre elles au moins une fois dans leur vie. 5 % des femmes concernées auront pourtant besoin d’une transfusion sanguine.
Les saignements utérins abondants, qui sont la première cause d’anémie ferriprive (par manque de fer) chez les femmes en âge de procréer, sont très largement sous-diagnostiqués et sous-traités. Certains symptômes, comme une fatigue inexpliquée, une certaine pâleur, un essoufflement inhabituel ou encore des vertiges peuvent vous faire suspecter une anémie déjà bien installée.
Mieux estimer l’abondance des règles
En théorie, on parle de saignements utérins abondants quand les règles sont excessives (plus de 80 ml), et/ou trop prolongées (plus de 7 jours) et/ou trop fréquentes (cycles inférieurs à 21 jours). Si la durée et la fréquence des cycles sont des repères simples, cela se complique pour l’estimation des 80 ml. Pour cela, il existe le score de Higham, qui consiste à noter chaque jour le nombre de protections utilisées (serviettes ou tampons) avec 1 point si les pertes sont peu abondantes, 5 points si les pertes sont normales ou 20 points si elles sont très abondantes et/ou avec des caillots et/ou avec des débordements. En cas de recours à une cup, ce qui compte c’est le nombre de fois où elle doit être vidée, si elle est pleine ou s’il y a des caillots, et la nécessité de la vider la nuit.
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