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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Rien que pour vos yeux

On ne fait pas plus expressif ni plus vif que notre regard. On ne fait pas plus délicate que la peau qui l'entoure… ni plus fragile face au vieillissement prématuré. Poches, cernes, ridules et rides, pattes d'oie, paupières affaissées… que de désagréments menacent le contour de nos yeux ! Bonne nouvelle : la cosmétique nous fait de l'œil… avec toute une panoplie de soins efficaces.

On dit souvent que la zone du contour des yeux est particulièrement fragile. On sait moins que cela s’explique, et que nos yeux se porteraient moins bien s’ils étaient entourés d’une peau épaisse et résistante.

COMMENT NOS CONTOURS SE MARQUENT
Pour assurer une hydratation optimale de la cornée, nos paupières effectuent un clignement environ toutes les 10 secondes, soit quelques 10 000 par jour. Pour bien remplir cette fonction essentielle, elles se doivent d’allier légèreté et mobilité, et leur peau est parfaitement conçue pour cela : moins riche en collagène et élastine (les éléments “denses” structurants) ou en graisse que le reste du visage, elle est plus fine et jusqu’à 5 fois moins épaisse.

DES BESOINS CIBLÉS
Dans la grande majorité des cas, bien sûr, un contour des yeux est d’abord une crème, formulée comme un anti-âge.

LES INGRÉDIENTS À PRIVILÉGIER
> Les actifs apaisants et adoucissants
> Les agents drainants et décongestionnants pour lutter contre cernes et poches
> Les ingrédients reconstituants de l’épiderme
> Les acides gras essentiels régénérants de la peau et les bons hydratants

LES INGRÉDIENTS À ÉVITER
> Les systèmes de conservation inadéquats, composés de trop de substances potentiellement irritantes ou allergisantes, ou dotés de spectres d’action insuffisants
> Les composés allergènes
> Les ingrédients « trop » actifs, susceptibles de s’avérer responsables de réactions indésirables
> L’alcool, surtout s’il est présent en forte proportion

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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