Se priver, c’est bon pour la santé
Depuis 1989, le docteur Richard Weindruch de l’université du Wisconsin analyse les effets de la restriction calorique chez les singes. Deux groupes avaient été constitués. Le premier recevait un apport alimentaire diminué de 30 %. Le second a été nourri normalement. Vingt ans plus tard, les chercheurs annoncent que 80 % des singes placés en restriction calorique sont toujours vivants contre 50 % des animaux nourris normalement.
Le professeur Richard Weindruch affirme que la restriction calorique diminue par 3 le risque de développer une maladie liée à l’âge. Il a aussi constaté une baisse du risque de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancer. De plus, la perte de cellules nerveuses liée à l’âge est plus faible. Ces chercheurs — qui n’ont visiblement pas lu les très nombreuses études sur le jeûne menées depuis plus de 100 ans dans leur propre pays — se demandent maintenant si la restriction calorique observée chez les singes aurait les mêmes bénéfices pour les humains.
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