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Soja : pas de problème en cas de cancer du sein

Après une longue controverse, une nouvelle étude vient de montrer que le soja n’est pas contre-indiqué en cas de cancer du sein, et qu’il préviendrait même la récidive. Une toute récente étude, publiée en ligne en mars 2017 par l’American Cancer Society, a permis de le constater auprès de 6235 femmes vivant en Amérique du Nord, atteintes d’un cancer du sein, suivies pendant un peu plus de 9 ans. Résultat : les femmes qui consommaient le plus de soja avaient un risque de mourir précocement inférieur de 21 % à celles qui mangeaient peu ou pas de soja.
Richard Béliveau, biochimiste et spécialiste de la prévention et du traitement du cancer, conseille les fèves de soja natures, le tofu ou le miso, mais d’éviter le lait de soja, qui est un produit industriel pauvre en molécules bénéfiques. Il recommande d’opter pour une consommation de soja dans l’alimentation plutôt qu’en suppléments (gélules ou comprimés, trop riches en isoflavones, les molécules qui ressemblent aux œstrogènes et auxquelles on attribue ses bénéfices).

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Pour aller plus loin

Les hormones végétales

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le traitement hormonal substitutif (THS) n’est pas sans risque pour notre santé. Il augmenterait notamment le risque de cancer du sein et de l’utérus. Faut-il pour autant accepter sans broncher les divers troubles de la ménopause? NON. Heureusement, la nature à tout prévu et de nombreuses plantes sont en mesure de nous aider à passer ce cap en douceur et en pleine santé. Belle-Santé fait le point sur les hormones végétales et leur mode d’action.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.