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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Trop de Triglycérides ? Trop de cholestérol ?

La nutri-stratégie à mettre en œuvre pour vaincre l’hyperlipidémie

Bien qu’ayant trop de lipides dans le sang, Claire n’a pas pour autant intérêt à diaboliser les matières grasses. Il existe même des huiles thérapeutiques capables de l’aider à faire baisser à la fois les triglycérides et le cholestérol ! Cet article vous les fait découvrir.

Claire a 56 ans et, pour l’instant, n’a pas encore connu de gros problèmes de santé. Mais elle garde dans un coin de sa tête que sa mère est décédée prématurément d’un cancer. De surcroît, sa maman a longtemps été affectée de troubles lipidiques (cholestérol et triglycérides en excès). Or, Claire est confrontée au même problème d’hyperlipidémie et se demande si ce n’est pas héréditaire. Elle fait attention à ce qu’elle mange et n’est qu’en très légère surcharge pondérale. En revanche, elle mène une vie plutôt sédentaire et a pour péché mignon de s’autoriser deux verres de vin au dîner.

Et si nous parlions chiffres ?

Le taux de cholestérol total de Claire tourne autour de 2,60 g/L, ce qui est assez largement au-dessus de la ligne rouge actuellement reconnue, soit 2 g/L. Mais son médecin, qui est de la « vieille école », a l’intelligence de tenir compte du paramètre de l’âge : il tolère ainsi un dixième de plus par décennie d’existence, d’où une ligne rouge non plus fixée automatiquement à 2 g/L, mais à 2,50 g/L à l’âge de 50 ans, à 2,60 g/L à l’âge de 60 ans, et ainsi de suite. Donc, pas trop d’inquiétude à avoir pour Claire, d’autant plus qu’elle ne cumule pas les facteurs de risque : tabagisme, hypertension, diabète, obésité…
En réalité, le médecin de Claire est davantage préoccupé par ce satané taux de triglycérides qui se maintient au-dessus de 200 mg/dL (236 mg/dL au dernier bilan). Comme cela ne vous évoque certainement rien, voici un petit cours accéléré d’interprétation du taux de triglycérides :

=> jusqu’à 150 mg/dL : ça peut aller ;
=> entre 150 et 200 mg/dL, on passe en zone grise ;
=> entre 200 et 500 mg/dL, on passe en zone rouge ;
=> au-delà de 500 mg/dL, l’hypertriglycéridémie est qualifiée de « sévère ».

La réponse du médecin

Compte tenu du tableau clinique (triglycérides constamment élevés et cholestérol flirtant avec la limite acceptable), le médecin de Claire lui préconise de prendre des statines, mais elle n’est pas emballée à l’idée de suivre ce type de traitement, car elle en connaît les nombreux effets secondaires, qui vont des douleurs musculaires au diabète de type 2, en passant par l’hépatite, la pancréatite et la défaillance cardiaque congestive !

La réponse de la nature

En conséquence de quoi Claire est en quête de solutions naturelles suffisamment efficaces pour faire baisser de façon significative ses taux sanguins de lipides. On ne peut que l’inviter à se tourner vers des produits d’origine naturelle ayant une action « lipolipidémiante », autrement dit des produits capables de faire baisser à la fois les triglycérides et le cholestérol. En voici sept à même de lui donner satisfaction : la spiruline, l’huile de nigelle (également appelée huile de cumin noir), l’huile de son de riz, l’huile de poissons riche en oméga-3 EPA/DHA, l’huile de krill, l’extrait d’artichaut et la mangiférine (pigment jaune présent dans l’écorce et les feuilles du manguier).

La réponse de la science

Les triglycérides constituant le point noir chez Claire, les produits choisis doivent impérativement avoir fait la preuve de leur efficacité sur ce paramètre. Or, la plupart des produits sélectionnés par mes soins ont bénéficié d’une vraie évaluation scientifique qui atteste de leur capacité à améliorer le taux de triglycérides.

Posologie conseillée pour ces différents produits :

Il convient également d’assurer le soutien de la fonction biliaire. Bonne nouvelle : l’extrait d’artichaut saura s’en occuper parfaitement !

Et si vous avez pas mal de kilos en trop, sachez que vous pouvez escompter une diminution de 20 % des triglycérides suite à une réduction de 5 à 10 % du poids corporel !

Bien choisir ses matières grasses

=> Les matières grasses à privilégier : acides gras saturés à chaîne moyenne (huile de coco) ; acides gras mono-insaturés (huile d’olive, fruits oléagineux, avocat) ; acides gras polyinsaturés de type oméga-3 EPA/DHA (poissons gras) ; huiles végétales alimentaires, notamment l’huile de colza, à la composition équilibrée, et l’huile de cameline, riche en oméga-3 précurseurs.

=> Les matières grasses à limiter, voire à éviter : acides gras saturés à chaîne longue (beurre, crème fraîche, lait de vache entier, fromages, lard, beurre de cacao…) ; acides gras polyinsaturés de type oméga-6 (huiles de tournesol, maïs et soja) ; huiles végétales partiellement hydrogénées (alimentation industrielle). Attention aux glucides à digestion rapide. Leur consommation en excès stimule la synthèse hépatique d’acides gras saturés à chaîne longue, en particulier celle de l’acide palmitique.

Cette dernière remarque vaut tout spécialement pour Claire. En effet, quand les triglycérides refusent obstinément de descendre en dessous de 200 mg/dL, il devient impératif de suivre un régime hypoglucidique que l’on peut qualifier « d’intelligent », autrement dit un régime à index glycémique relativement bas (régime IG).

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