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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un jardin de plantes médicinales à l’hôpital…   c’est le Pérou !

Justement, c’est là-bas – au Pays des Incas – que cela se passe. Un chirurgien, le docteur José Avendano, a réussi ce tour de force de marier médecines naturelle et allopathique. Il est venu témoigner de son expérience à l’université de Liège.

« J’ai amené la médecine traditionnelle dans la médecine scientifique pour démontrer qu’elles sont complémentaires », résume le médecin péruvien. C’est le résultat d’une vie pas banale qui débute à Cusco, dans les Andes. Avec une mère guérisseuse, le jeune José apprend vite à reconnaître les plantes et à en comprendre les usages. Dès l’âge de 10 ans, il note ce qu’elle fait et comment elle le fait. Il complète ce savoir ancestral par de nombreuses lectures.

« Sur les marchés hebdomadaires, je trouvais des plantes vendues par les paysans ; je leur apprenais à les couper au lieu de les arracher… », se souvient-il.
Voulant être médecin, après ses études secondaires, le jeune homme obtient une bourse et part étudier la médecine à Moscou où il vit 7 ans. Passionné, José Avendano passe ses nuits à l’hôpital pour observer et il assiste aux opérations après ses cours… En mai 1968, sur les recommandations du chef de chirurgie russe, il arrive à Paris et se retrouve assistant du Dr Lucien Léger. « Le soir, je faisais des gardes aux urgences de l’hôpital Boucicaut pour compléter ma pratique ; la comparaison entre les deux formes de médecine, russe et française, était intéressante ! »

Enfin, en 1975, le Dr Avendano revient à Cusco et rentre à l’hôpital Antonio Lorena, l’hôpital des pauvres où l’on soignait les personnes sans travail. Mais son chef de service ne voulant pas entendre parler de médecine naturelle, le jeune chirurgien doit prendre son mal en patience. Or, c’est bien connu, tout arrive à qui sait attendre… Et un jour, c’est finalement son tour de diriger le service : le moment est venu de mettre en pratique tout son savoir.

EN SAVOIR PLUS
Christine Brouns vit à Liège. Pour obtenir un diplôme universitaire en anthropologie, elle a été amenée à écrire un mémoire qu’elle a intitulé : Le chou, facteur de guérison ? dans lequel elle a exploré les vertus anti-tumorales de cette plante extraordinaire.
Guidée par le physicien Philippe Bobola, elle a recherché l’historique de l’utilisation du chou. Sa quête l’a menée d’Hippocrate, qui affirmait déjà que « la nature est le médecin des malades », aux phytothérapeutes modernes tel le Dr Anselme Blanc, directeur de l’Hôtel-Dieu de Romans-sur-Isère (Drôme) qui, au XIXe siècle, utilisait la plante-aliment pour soigner. De ce mémoire passionnant est né un livre illustré et enrichi par le témoignage du Dr Avendano (à paraître prochainement).

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