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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un petit espoir pour chasser « mon Hashimoto »…

Depuis 5 ans, j’ai une thyroïdite d’Hashimoto. Je l’ai appris par hasard, quatre ou cinq mois après mon arrivée à Berlin, la première ville de mon exil.

Je ne sais plus pourquoi, il fallait faire un bilan. Et voilà. Hashiiimoooto. Vous connaissez sûrement cette maladie à la mode. C’est chic de dire avec une voix mystérieuse : « J’ai un Hashimoto… »  C’est une maladie de notre siècle de pollution, du monde industriel, des pesticides, des molécules chimiques, du nucléaire… Elle est connue depuis près d’un siècle et porte le nom d’un médecin japonais, le Dr Hakaru Hashimoto, qui en a décrit les caractéristiques en 1912 : une hypothyroïdie chronique auto-immune qui empêche la synthèse des hormones T3 et T4. Ça, c’est grave ! Parce que pratiquement tous les organes ont besoin des hormones thyroïdiennes thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3) pour fonctionner normalement. Avec la thyroïdite d’Hashimoto, le corps produit des cellules tueuses (anticorps) qui attaquent les cellules thyroïdiennes, ce qui mène à l’inflammation chronique de la thyroïde… et à la réduction des hormones thyroïdiennes, nécessaires pour notre corps.

J’ai eu de la chance de faire ce bilan par hasard, sinon je ne connaîtrais peut-être toujours pas la cause de ma fatigue. En effet, la fatigue est le premier symptôme d’un problème d’hypothyroïdie, car quand la thyroïde fonctionne insuffisamment, l’organisme (organes, tissus, glandes…) se met à tourner au ralenti. Il y a deux mois, j’ai décidé de prendre les choses en main, tout en pensant à Patricia Cartigny, que j’avais interviewée, l’année dernière, pour Rebelle-Santé (voir Rebelle-Santé N° 169). Elle disait : « Certaines maladies sont des signaux d’alerte. Si vous êtes capables de les écouter, vous êtes capables de vous guérir. »

COMMENT ?
En pratiquant régulièrement une activité physique. Bouger au moins 30 minutes par jour est essentiel pour remobiliser l’activité du métabolisme. Le plus difficile est d’éviter d’absorber de l’iode. Comme j’adore le poisson, je n’ai pas complètement arrêté d’en manger, mais j’en consomme peu. J’ai aussi appris que l’élimination du gluten de notre alimentation réduisait le taux d’auto-anticorps. Je mise aussi sur le sélénium et la vitamine D, qui aident à réguler le système immunitaire ; je m’offre de longs bains de soleil. Je prends aussi de l’ashwagandha (le ginseng indien) et du guggul qui sont connus pour aider la thyroïde à produire ses hormones. J’ai aussi commencé à boire régulièrement du kéfir pour améliorer ma flore intestinale, essentielle à l’équilibre du système immunitaire.

Est-ce que toutes ces nouvelles méthodes m’aideront à me débarrasser de l’hypothyroïdie, à protéger ma thyroïde des anticorps ? Ce ne sera sans doute pas miraculeux, mais je suis sûre qu’elles peuvent au moins m’aider à lutter contre cette maladie qui, comme les autres, nécessite un traitement adapté individuellement.

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