Un petit pas de plus pour préserver la planète
Le Code rural et de la pêche maritime a été modifié pour sécuriser et diminuer l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
PESTICIDES : UN TEXTE QUI VA DANS LE BON SENS…
Ces modifications n’ont pas fait la une de la presse ; elles sont pourtant importantes et utiles à connaître pour toutes les personnes sensibilisées à la protection de la santé humaine et de l’environnement, plus largement pour tout éco-citoyen.
DE QUOI S’AGIT-IL EXACTEMENT ?
De nombreux acteurs sont concernés par la vente, le conseil ou l’usage de produits phytosanitaires. Or, pour atteindre les objectifs de la directive communautaire 2009/128/CE visant une utilisation de ces produits qui soit compatible avec le développement durable, il apparaissait nécessaire :
– de responsabiliser l’ensemble des acteurs,
– d’exiger un niveau de formation adapté aux fonctions exercées par les personnels des entreprises agréées et tous les utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques.
LA FORMATION OBLIGATOIRE DES PERSONNES EST LE POINT FORT DU DISPOSITIF
Pour provoquer des changements de comportement réels et durables, la formation est essentielle. On constate que les formations qui se mettent en place ne visent pas que l’obtention du certificat pour satisfaire aux obligations de la Loi ; elles ont une approche plus globale :
– utiliser les produits phytosanitaires en ayant le souci de préserver la santé et l’environnement : impacts sur l’environnement, la santé, bonnes pratiques relatives à l’épandage, stockage, nettoyage des matériels…
– envisager des pratiques agricoles innovantes pour réduire l’usage des produits phytosanitaires : méthodes de cultures alternatives, réflexion sur les auxiliaires, les plantes attractives…
Les chiffres officiels sont encourageants : 140 000 agriculteurs se sont déjà mobilisés pour passer le certificat « certiphyto » !
QUEL IMPACTS POSITIFS PEUT-ON ESPÉRER DE CE TEXTE ?
– Une amélioration de la prise en compte du risque. En effet, avec les produits phytosanitaires, il n’y a pas nécessairement de vécu sensoriel direct (irritation des yeux, des muqueuses, toux, vomissements…), la perception du risque est donc « décalée » et rend plus difficile la prévention. Le risque concerne les utilisateurs, les personnes fréquentant les zones de contamination, connues ou non.
– Une prise de conscience plus forte du fait que les produits phytosanitaires ne sont pas des produits anodins.
– Une meilleure information des personnes utilisatrices.
– Et… une évolution des méthodes et comportements pour aller toujours vers moins de pesticides !
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