communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un thriller scientifique sur les adjuvants de vaccins

Sur la couverture rouge, une grenade prête à exploser. Le sigle chimique AL 3+, pour Alumine, désigne le coupable. Le Professeur Romain Gherardi, chef du Centre expert en pathologie neuromusculaire à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, ne manque pas d’humour et de style quand il décrit, sous la forme d’un polar scientifique, l’enquête trépidante qu’il a menée depuis plus de 20 ans, sur la nocivité des sels d’aluminium. Ces derniers sont utilisés comme adjuvants dans certains vaccins qui, pour une petite minorité de personnes (selon des critères génétiques), provoquent une maladie grave et invalidante, dont les symptômes rejoignent le syndrome de fatigue chronique ou encore le syndrome de la guerre du Golfe. L’histoire commence en 1993, lorsque sur la lamelle d’une biopsie apparaît, entre les fibres musculaires normales, une invasion anormale de macrophages, des cellules immunitaires chargées de dévorer les intrus (bactéries, virus, cellules mortes). Intrigué par ce phénomène, qu’il nomme la Myofasciite à macrophages, le Pr. Gherardi cherche d’abord une origine infectieuse, lorsque l’analyse chimique en laboratoire lui indique que ces macrophages sont en réalité remplis d’aluminium. Ce métal découvert au XIXe siècle n’est jamais présent naturellement dans les organismes vivants qui sont normalement équipés pour l’éjecter rapidement. À la recherche de l’origine de cet aluminium, poursuivant son parcours jusqu’au cerveau, le médecin en vient à désigner les adjuvants aluminiques des vaccins dont les enjeux financiers et politiques le dépassent. Jusqu’à la dernière ligne, pourtant, il martèle : « La vaccination doit demeurer une des plus grandes avancées de la médecine. ». Il n’est donc pas question pour lui de renier ce qu’il considère comme un progrès, mais d’interroger les adjuvants et de dénoncer les difficultés qu’il a dû surmonter pour faire valider ses conclusions. Comment ce scientifique à l’intégrité exemplaire a-t-il réussi à déjouer les pièges des conflits d’intérêts qui empoisonnent les plus grands comités d’experts ? En livrant un plaidoyer fascinant pour la recherche indépendante et universitaire, le professeur revendique surtout le droit à la transparence et à l’information, contre le secret des recettes industrielles bien gardées par les laboratoires, et pour le bien de la population.

  • Toxic Story, deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins, Romain Gherardi. Éditions Actes Sud – 256 pages – 13,5 x 21,5 cm – 21 €

Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 192

Magazine

À lire aussi

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois