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Une méthode sans médicaments pour sortir de la dépendance

Revivre, 12 étapes pour sortir de l’addiction 
Philippe Cavaroz avec Michel Henry - Éditions Actes Sud - 224 pages - 14 x 19 cm - 19 € (version numérique 13,99 €).

Philippe Cavaroz expérimente depuis des années le “Programme douze étapes” énoncé dans le Big Book par les fondateurs américains des Alcooliques Anonymes (A.A.). Son témoignage s’appuie sur des milliers de patients et nous explique les principes et fonctionnements d’une méthode qui a fait ses preuves. Avec pédagogie et sans dogmatisme, le psychologue rappelle les faits : les problèmes d’addictions touchent 8 à 10 % de la population et il n’existe aucun remède miracle dans la mesure où plus de la moitié des addicts ne réussiront jamais à sortir de la dépendance. Faut-il pour autant baisser les bras, les enfermer, ou les transformer en zombies en prescrivant des drogues de substitution dans le cadre d’une politique de “réduction des risques” ? En méprisant les résultats obtenus par la thérapie de groupe inspirée par les A.A., la France a pris cinquante ans de retard. À l’inverse de la psychanalyse, la méthode douze étapes s’attaque au problème par la solution, par le comment y remédier avant d’en chercher la cause. Cette approche pragmatique n’est pas contradictoire, mais complémentaire d’une analyse prescrite dans un second temps. Le “recovery model” est un modèle de rétablissement, dans lequel l’individu reconstruit son identité sans drogue et en s’ouvrant aux autres, en admettant qu’il est impuissant et en se remettant à une puissance extérieure. La démonstration de la nécessité d’un éveil spirituel est essentielle. Ce livre a le mérite d’en proposer une traduction laïque. En cela, la méthode des douze étapes est inspirante pour tous, déclinable à toutes les addictions.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.