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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Y’a des bestioles dans mon jardin !

La période de juin à septembre est propice aux insectes, taupes et parasites
en tout genre. Ceux-ci apparaissent, se développent, changent de forme,
circulent sous nos yeux sans que nous soyons toujours capables de les identifier ou même de situer exactement les dégâts dont ils sont responsables.

En lutte biologique, il faut pouvoir poser un diagnostic précis, car être efficace signifie être capable de restaurer le rapport de forces naturel existant entre les différentes espèces pour qu’elles contrôlent mutuellement leur développement.

Restons calmes

Un jardinier doit faire face globalement à une trentaine de “problèmes” sanitaires. Même si tous ne surviennent pas en même temps, il est important de suivre les évènements pour ne pas se laisser dépasser. Parasite ne signifie pas intervention systématique. Avant d’agir, posez-vous quatre questions :

1. Qui est le responsable des dégâts ?


2. Les dégâts font-ils vraiment courir un risque à la plante ou à la récolte ?


3. Une intervention serait-elle encore efficace, opportune ?


4. Quelle méthode biologique est possible ?

Les responsables des dégâts

Une observation régulière permet en général de prévenir en douceur : faites une petite inspection le matin à la fraîche ou le soir ; et, en principe, dès le printemps. Au fur et à mesure de l’arrivée des insectes, prenez des notes pour réutiliser ces informations d’une année sur l’autre et les compléter. (Depuis le temps que vous me lisez dans Belle-Santé, vous savez l’importance du petit cahier, véritable livre de bord de votre jardin.). Pour l’identifier, capturez l’intrus. Pour les insectes, un bocal à confiture avec de l’alcool ; les larves se mettent dans de petites boîtes avec de la nourriture et un peu d’humidité, de même que les parties de végétal abîmées. Attention : ne mélangez pas les insectes ou les larves, leur identification sera plus difficile.

 

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