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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Fatigue : quel bilan ?

Qui n’a jamais été fatigué ? Personne bien entendu, car la fatigue est inhérente à la vie et aux efforts qu’elle réclame.
Mais alors, quand s’inquiéter ? Quels examens doit-on faire ?

Difficile de définir ce qu’est la « fatigue ». 10 à 20 % des adultes se déclarent fatigués. Explicable lorsqu’elle correspond à un manque de sommeil, à des efforts importants mal compensés par le repos (ou fatigue musculaire, qui représente 5 % des fatigues), aux évènements particuliers de la vie (examen, décès, déménagement, travail professionnel, stress, surmenage, etc.) qui peuvent entraîner une lassitude, la fatigue peut en revanche devenir anormale, car inexplicable, et réclamer une réflexion médicale et un bilan. Avant de s’inquiéter, encore faut-il donc savoir si la fatigue est inquiétante.  

De la dépression aux cancers

Parmi les causes de fatigue, on retrouve de nombreuses pathologies : cancers et leucémies, maladies endocriniennes diverses (thyroïde, surrénales…), maladies infectieuses (tuberculose…), diabète, hépatites, anémie, hémochromatose… Enfin, n’oublions surtout pas la dépression, une cause très fréquente de fatigue chronique (70 à 80 %) et certains traitements (diurétiques, laxatifs, bétabloquants).

Quand la fatigue est chronique…

Schématiquement, on doit s’inquiéter lorsque la fatigue est chronique (quand elle dure au-delà d’une semaine), a fortiori matinale, et ne paraît pas reliée à une cause évidente ou facilement identifiable. En d’autres termes, lorsque la fatigue semble liée à une origine organique. Problème, la plupart des pathologies s’accompagnent de fatigue qui constitue alors un symptôme parmi d’autres.

Ou s’accompagne de symptômes spécifiques

D’où l’intérêt de la recherche des autres symptômes de maladies que sont :

Une perte de poids conséquente, avec ou sans perte de l’appétit (hors dépression).
Une fièvre, même discrète (38° le soir par exemple).
La toux, les crachats de sang, les saignements divers, la diarrhée, les nausées, des signes cutanés, des douleurs abdominales ou thoraciques, une jaunisse (ictère), une pâleur, des difficultés respiratoires, des ganglions….

Une consultation est donc nécessaire dans toutes ces circonstances. Elle comporte des examens complémentaires qui doivent être guidés par l’examen clinique et la nature des symptômes rencontrés.

Une analyse sanguine d’abord…

L’analyse sanguine (prise de sang) est incontournable, car elle permet soit de diagnostiquer la pathologie responsable de la fatigue, soit d’orienter les examens complémentaires supplémentaires.

L’analyse sanguine doit comporter la recherche :

D’une anémie (NFS-formule sanguine, fer…)
D’un trouble métabolique
D’une maladie sanguine
Des marqueurs de certains cancers
D’une anomalie lipidique (cholestérol, triglycérides)
D’un syndrome inflammatoire (vitesse de sédimentation – VS – et Protéine C réactive – CRP)
D’une pathologie hépatique (Transaminases SGOT SGPT)
D’un diabète (glycémie)
D’un trouble thyroïdien (T3, T4, TSH).

… suivie par d’autres examens si nécessaire

D’autres examens peuvent être utiles en fonction des symptômes :

Une radiographie des poumons en cas de symptômes respiratoires et chez le fumeur.
Un examen des urines.
Une échographie ou un scanner abdominal (douleur abdominale, présence d’une masse à la palpation…).
Un électromyogramme, en présence d’une fatigue d’origine musculaire (difficulté à se mouvoir, douleurs musculaires, fourmillements dans les extrémités…).
Une IRM cérébrale ou de la moelle épinière en cas de suspicion d’atteinte neurologique.
Un électrocardiogramme (ECG), en cas de suspicion de troubles du rythme.

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