Existe-t-il une position idéale pour dormir ?

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Sur le côté, sur le dos ou sur le ventre, à chacun ses préférences ! Mais ces positions influencent-elles réellement la qualité de notre sommeil et les changements physiologiques qui s’y opèrent ? De la même manière, certaines positions de sommeil pourraient-elles contribuer à éviter les douleurs musculo-squelettiques au réveil ?

Le sommeil, un allié pour notre santé

Le temps de sommeil occupe un tiers de notre vie. L’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) définit ce temps comme « une baisse de l’état de consience qui sépare deux périodes d’éveil ». De manière similaire à l’état de veille, de nombreux changements physiologiques indispensables au maintien de notre santé s’opèrent lorsque nous dormons. Sécrétions hormonales ou encore régénérations cellulaires, consolidation de la mémoire et renforcement du système immunitaire sont autant de processus essentiels qui se déroulent pendant le sommeil et qui contribuent ainsi à maintenir notre bien-être physique et mental. Le sommeil constitue un facteur essentiel de prévention, au même titre que la nutrition et l’activité physique.

Quand nous dormons, notre corps travaille

Le sommeil se décompose en plusieurs phases : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. Durant le sommeil lent profond (en général avant 2 heures du matin), l’hormone de croissance est libérée. Grâce à cette hormone, un véritable chantier s’active chaque nuit dans notre corps. Régénération cellulaire, réparation des tissus, consolidation des blessures sont autant de processus qui participent au bon fonctionnement du système musculo-squelettique. Il semblerait également que ce stade de sommeil soit le plus efficace pour le rétablissement des fonctions cognitives et consoliderait nos apprentissages. Le système musculo-squelettique et le cerveau ne sont pas les seuls à profiter de ce travail nocturne. Quand nous dormons, notre cœur diminue sa fréquence et abaisse la pression sanguine, et la fréquence respiratoire diminue.

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