Des recettes naturelles avec l’oignon

« En novembre, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il gèle, commence le feu dans ta chambre. » Et sur les braises, installe ta marmite et jettes-y des légumes de saison et surtout des oignons qui réchaufferont ton corps refroidi par les premiers frimas de l’hiver. Car l’oignon, Allium cepa (ou plutôt devrait-on dire les oignons, étant donné les multiples variétés), en augmentant la fluidité du sang, dilate les vaisseaux (d’où une impression de douce chaleur se répandant dans le corps) et stimule l’organisme (c’est pour cette raison qu’on lui a attribué des propriétés aphrodisiaques). C’est une vivace à bulbe qui n’existe pas à l’état sauvage car c’est un cultivar, originaire d’Asie, utilisé comme aliment ou condiment. Dès l’Antiquité, on lui reconnaît des propriétés diurétiques. Il est également prescrit dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate. Au XXe siècle, ses vertus circulatoires sont reconnues et c’est un alicament que les thérapeutes préconisent à travers divers régimes alimentaires. Son action anti-infectieuse rend son utilisation précieuse en cas d’inflammation des muqueuses ou de la peau ainsi que dans les infections de la gorge et des bronches. L’oignon cuit est plus doux pour l’estomac que l’oignon cru. Il est souverain en cas d’états fébriles, de toux et de constipation. L’oignon cru est plutôt indiqué dans l’hypertrophie de la prostate et dans les troubles circulatoires, mais ne convient pas aux personnes souffrant d’hyperacidité gastrique.
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