Jeûne long et immunité

Des chercheurs ont tenté de mesurer les effets du jeûne sur le système immunitaire des souris de laboratoire. Après 24 heures de diète, certaines de leurs cellules immunitaires avaient tendance à s’emballer. D’où le titre de quelques articles reprenant l’étude en question : « Jeûner longtemps serait mauvais pour le système immunitaire ». Sachant qu’une souris de laboratoire peut vivre maximum jusqu’à 4 ans, quand nous, les êtres humains, pouvons atteindre, au mieux, environ 100 ans. 24 heures de jeûne version « souris » correspondraient à 25 jours de jeûne pour un être humain. Ceci sans compter que notre organisme réagit peut-être tout à fait différemment, et surtout qu’un jeûne long (même de quelques jours) ne s’improvise pas. Il nécessite une préparation et doit être suivi d’une reprise alimentaire progressive. Rien à voir donc avec une éventuelle interruption brutale d’alimentation pendant 25 jours pour une souris de laboratoire…

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Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.