Douleurs articulaires, les remèdes naturels qui soulagent
Aïe, ça fait mal… Qui n’a pas un jour ressenti de douleurs articulaires ? Celles-ci peuvent toucher tout le monde et l’âge n’est pas une condition sine qua non. En effet, elles peuvent avoir des origines différentes :
- Origine traumatique : un coup, un mauvais mouvement, une chute, un accident, un étirement inadapté.
- Origine mécanique : une malformation, une anomalie d’alignement (genoux en X, par exemple) ou encore l’usure des cartilages (mouvements répétitifs, arthrose).
- Origine infectieuse : certains virus ou bactéries peuvent attaquer les tissus articulaires, causer des douleurs importantes et parfois persistantes, dans le cas du chikungunya, par exemple. D’autres, comme le staphylocoque doré, peuvent ronger l’articulation, et les lésions provoqueront à leur tour des douleurs.
- Origine toxinique : certains déchets, appelés « cristaux », s’accumulent au niveau des articulations et provoquent des douleurs articulaires comme la crise de « goutte ».
- Origine inflammatoire : dans les tendinites, les bursites, l’arthrite, la polyarthrite rhumatoïde…
Si les causes semblent multifactorielles, on peut cependant classer les douleurs articulaires en 2 groupes, dans le but d’affiner les méthodes de traitement de la douleur et de traiter la cause.
- Dans un premier groupe, on trouve les douleurs d’origines traumatique et mécanique. Pour celles-ci, on utilisera des remèdes afin de traiter le symptôme (remèdes antalgiques), et pour réparer et nourrir les tissus. On pourra, par de la rééducation, de l’hydrothérapie et/ou des massages, obtenir des effets positifs à long terme sur ce type de douleurs.
- Dans l’autre groupe, on trouve les douleurs d’origines inflammatoire, toxinique et infectieuse. Ces ennuis se manifestent sur un terrain trop acide. Une étude menée en Iran sur des patients atteints d’arthrite rhumatoïde montre un lien existant entre une alimentation trop acidifiante et les douleurs articulaires. L’acidité provoque une déminéralisation un terrain propice à l’installation de micro-organismes pathogènes. Ainsi, il faudra d’abord agir sur le terrain tout en rééquilibrant l’alimentation, en aidant les émonctoires (organes d’élimination) à débarrasser l’organisme de ses déchets. On pourra aussi, bien évidemment, agir au niveau local sur les douleurs.
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