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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Action Patients : comment sauver l’hôpital ?

Il fut un temps où le système de santé français était présenté comme le meilleur au monde et nous faisions bien des envieux. En moins de 10 ans, il a nettement perdu de sa superbe. Les déserts médicaux se sont multipliés. Vous êtes tenu de déclarer un médecin référent mais, pour peu que le vôtre prenne sa retraite, impossible d’en trouver un autre. Et quand vous avez la malchance de devoir faire un tour aux urgences hospitalières, vous assistez au naufrage annoncé de l’hôpital public (souvenez-vous des manifestations d’avant covid…). Une trentaine d’associations se sont réunies pour former le Collectif Action Patients et lancent une campagne pour tenter de limiter les dégâts. Une enquête réalisée par ce collectif en octobre dernier a permis de mesurer à quel point le système est en chute libre. Près de la moitié des patients interrogés ont eu des difficultés d’accès aux soins les 12 derniers mois : délais d’attente énormes pour pratiquer des examens ou pour obtenir un rendez-vous de suivi ou de première consultation, report des soins… Les soignants sont plus de la moitié à avouer qu’ils ne peuvent apporter les meilleurs soins aux patients faute de temps, de moyens… Les pouvoirs publics ont pourtant continué à fermer des lits dans les hôpitaux depuis le covid, cela malgré toutes les bonnes paroles. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où le prix de l’énergie a flambé alors que Total reverse 14 milliards d’euros à ses actionnaires, et où 85 % des professionnels de santé considèrent que la prise en charge des patients s’est dégradée au cours des 12 derniers mois pendant que Pfizer faisait 22 milliards de bénéfices. Je vous laisse en tirer les conclusions.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

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