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Alzheimer : les médicaments inefficaces qui creusent le trou de la sécu…

Le Pr Olivier Saint Jean, chef de service de gériatrie à l’hôpital européen Georges-Pompidou, espérait sans aucun doute que les médicaments prescrits dans la maladie d’Alzheimer viennent en aide à ses patients. Mais il s’est rendu à l’évidence assez rapidement : ils n’ont aucune efficacité, seulement des effets secondaires indésirables !
Et il est maintenant furieux que l’on continue à les prescrire alors que les études se sont accumulées pour montrer l’absence de toute efficacité thérapeutique.

En 2006, ce même Pr Olivier Saint Jean, missionné par l’Inserm, a décortiqué toutes les études qui existaient sur ces fameux médicaments, et a finalement démontré que « le niveau de preuve de leur efficacité était nul ». Mais les traitements ont quand même reçu une autorisation de mise sur le marché, et ont été remboursés (et continuent à l’être) ! Certes, leur remboursement est passé de 65 % à 15 % en 2011, mais comme les patients sont le plus souvent pris en charge à 100 %, ça coûte toujours aussi cher à la Sécu.

Dans un article paru très récemment dans Libération, le Pr Saint Jean explique pourquoi, selon lui, ces médicaments sont encore prescrits : « Si on laisse de côté, pour certains de mes collègues, des conflits d’intérêts massifs, il y a aussi une posture médicale : comment annoncer le diagnostic de maladie d’Alzheimer sans dire ensuite au patient “mais je vous donne un traitement” ? » Est-ce suffisant pour justifier la prescription de médicaments inutiles ? Ils pourraient conseiller l’huile de coco (Voir Rebelle-Santé N° 169 et 170), au moins, la Sécu serait épargnée, et les patients auraient plus de chances de ralentir la maladie !

Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 180

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