Antennes-relais
Les inquiétudes se confirment, les procès se multiplient, mais les intéressés nient l’évidence...
Récemment, deux opérateurs de téléphonie mobile ont été condamnés par les tribunaux à démonter l’une de leurs antennes-relais au nom du principe de précaution. L’Académie de médecine s’est insurgée contre ces décisions de justice favorables aux particuliers, estimant que les antennes-relais ne présentent pas de danger pour la santé. D’après les dires du porte-parole de l’association Robin des Toits, la personne à l’initiative de cet avis de l’Académie de médecine ne serait autre que M. Aurengo, administrateur d’EDF, celui-là même qui affirmait qu’il n’y avait pas de problèmes de santé avec les lignes à haute-tension !
LE SYNDROME DU « MICRO-ONDES »
Le son de cloche n’est pas du tout le même du côté de Michèle Rivasi, présidente du Centre de Recherche et d’Information Indépendante sur les Rayonnements ÉlectroMagnétiques (CRIIREM).
Dans une interview accordée en 2008, elle déclarait ainsi que « sur les antennes-relais, des études montrent une augmentation des cancers à proximité de ces installations. De nombreuses études ont montré que plus nous sommes proches de ces antennes-relais, plus le “syndrome du micro-ondes” (irritabilité, nausées, migraines, problèmes cutanés, problèmes cardiaques, dépression…) est fréquent. (…) C’est pourquoi nous demandons la diminution de la puissance des antennes-relais à 0,6 volt par mètre pour qu’il n’y ait pas de problème sanitaire au niveau des personnes qui se trouvent en face du lobe principal d’une antenne ». C’est aussi ce que demande Robin des Toits.
LES RIVERAINS SE REBIFFENT
Inutile de vous dire que les opérateurs de téléphonie mobile vivent maintenant dans la crainte d’une multiplication des procès. Actuellement, plus de 150 plaintes ont déjà été déposées par des riverains !
Dans une décision toute récente, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance d’Angers vient également d’interdire à l’un des opérateurs de procéder à l’installation d’une antenne-relais dans le clocher d’une église, en invoquant le risque sanitaire pour les populations riveraines.
Dans ce contexte, l’avis rendu fort opportunément par l’Académie de médecine s’apparente à un contre-feu destiné à rassurer le bon peuple.
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