Après la digestion, le système urinaire
Dans les épisodes consacrés à la digestion, nous avons suivi le chemin de la nourriture de haut en bas : depuis son ingestion, en passant par sa dégradation progressive, jusqu’à son extraction. Quand j’étais petit, je me demandais comment notre corps faisait le tri entre la nourriture liquide et la nourriture solide alors que ça rentrait par le même trou. Eh bien, ce n’est pas simple.
On ingère entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour, et pas seulement en buvant, car la nourriture apporte aussi de l’eau. Si on ajoute à ça toute la salive que l’on avale et toutes les substances que l’on sécrète (les sucs digestifs notamment), environ 8,5 litres d’eau transitent dans nos intestins. Mais un petit litre seulement est évacué en fin de digestion.
Tout le reste a été absorbé à travers la muqueuse intestinale, grâce à des transferts osmotiques. En effet, la paroi intestinale étant semi-perméable, la différence de concentration en ions chlore et sodium (en sel) fait que le sang absorbe l’eau pour que la concentration soit la même des deux côtés(par osmose).
Un filtre indispensable pour le sang
Le sang mériterait que je lui consacre un épisode entier. Et je l’aurais fait volontiers dès ce numéro si je ne m’étais pas condamné à écrire la présente chronique dans la conclusion du précédent épisode. En attendant, pour ceux qui l’ignoreraient : le sang, c’est le liquide rouge qui circule à travers notre corps pour apporter plein de bonnes choses à toutes les parties de notre organisme. Il est mû, non pas par péristaltisme – la contraction progressive du tuyau qui le transporte – mais par cette pompe qui me fait des surprises dès que je finis mon septième café : le cœur.
Afin de garder toujours la bonne composition, le sang est continuellement traité dans l’organe qui nous intéresse le plus dans cette rubrique : le rein. Les reins, même. Puisqu’on en a deux. Bien que l’on naisse quasi toustes avec deux reins, on peut vivre avec un seul rein. D’ailleurs, environ une personne sur 1000 naît avec un seul rein. On ne sait pas trop pourquoi, sans doute à cause d’un facteur environnemental. Leur unique rein étant plus gros et plus vascularisé que s’il était accompagné, les personnes qui naissent avec un seul vivent très bien.
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