Aulne glutineux (Alnus glutinosa)

Arbre majestueux dans un parc verdoyant avec chemin piétonnier, environnement naturel, environnement urbain, espace relaxant, paysage bucolique, sénior, pleine nature, bien-être, Sérénité, santé mentale.

10 choses à savoir sur cet arbre qui en a sous l’écorce.

Botanique, symbolique & faits marquants

  • « Glutineux », pourquoi ? Parce que ses jeunes feuilles et ses bourgeons violets sont couverts d’une substance collante, gluante. D’ailleurs, on l’appelle aussi aulne poisseux.
  • Un arbre des zones humides et des sorciers. Il pousse volontiers sur les berges des rivières, des bras morts, des étangs, des tourbières et dans les marais.
  • On disait autrefois que l’aulne attirait les fées et autres esprits de la forêt. Certains en faisaient même un arbre « de l’autre monde ». Selon la mythologie germanique, entre les mains des magiciens, il aurait carrément le pouvoir de ressusciter les morts. Pas sûr.
  • Du bois qui ne pourrit pas. Typiquement européen, il est parfait pour les pilotis, les pontons, ou les fondations de Venise comme d’autres marinas ou villes lacustres. On le dirait étrangement encore plus solide immergé ! Une fois coupé, de pâle, il vire au rouge foncé, comme s’il saignait.
  • L’essence des sculpteurs. Léger, homogène, facile à travailler, il se fait sabot, instruments de musique, marionnette, meuble fin (pas l’armoire normande !). Mais il est tout de même assez fragile.
  • Sauvage mais social. Peu familier des coupes au carré et des jardinets proprets, il s’épanouit plutôt en zone libre, accueillant alors une riche biodiversité, oiseaux aquatiques, batraciens, insectes spécialisés. Étonnant : ses fleurs apparaissent avant ses feuilles !
  • Fixateur naturel d’azote. Comme les légumineuses, ses racines hébergent des bactéries symbiotiques capables de fixer l’azote atmosphérique. Véritable engrais vert, il enrichit les sols pauvres.
  • Un arbre pionnier. Il pousse vite, même sur des sols très humides ou pauvres, préparant le terrain pour d’autres espèces.
  • Ses détestations météo. Évidemment, il déteste la sécheresse. Ainsi que les gelées tardives.
  • Menacé. À cause de l’artificialisation des sols, des paysages et du déboisement des berges. Et aussi en raison d’une maladie, Phytophthora alni, causée par une bactérie qui sévit depuis les années 1980.

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