Bonne respiration au bon moment durant le mouvement : le duo gagnant

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Bouger pour prévenir et soigner, c’est bien. Respirer au bon rythme, c’est encore mieux. Durant les exercices, il y a un temps pour inspirer, un autre pour expirer.

Certains coachs sportifs insistent sur la respiration pendant les exercices. Ils ont raison. Lors de l’effort, les poumons brassent 10 fois plus d’air qu’au repos, et passent donc de 6/8 litres à 80/150 litres par minute, ce n’est pas rien ! Normalement, un sportif adapte instinctivement son rythme respiratoire à sa pratique. Quand on nage, cela va de soi, sinon on boit la tasse. C’est beaucoup plus flou quand on fait sa petite routine physique à la maison, ou pour tout mouvement ne requérant pas une grande précision respiratoire. Pourtant, respirer au bon moment et pas à « contre-courant » est crucial pour un maximum d’efficacité et de sécurité. En effet, cela rend les efforts plus opérants, sûrs et fluides. En cardio, on se fatigue moins et on est plus endurant, on devient une « machine ». En assouplissement, la détente musculaire est renforcée. En yoga ou Pilates, le souffle fusionne avec le mouvement pour des postures parfaites, un calme profond, une bonne concentration et une belle énergie.

Déjà, partons du bon pied, ou plutôt du bon poumon : pendant le sport, la respiration est thoracique, ou costale (on gonfle la cage thoracique), ce qui permet de mobiliser les muscles du ventre. Tandis que pour un résultat antistress, on privilégie la respiration abdominale (on gonfle le ventre).

La règle d’or : souffler à l’effort

La base : expirer à l’effort, inspirer au relâchement. Outre l’affaire physique, c’est aussi le liant entre mouvement, volonté (donc mental) et esthétique du geste. On stabilise la posture, le tronc surtout. On améliore les performances, la coordination, l’oxygénation des muscles. Au final, on réduit les risques de blessures, la fatigue, l’impression de « mal faire » ou que les exercices ne « servent à rien ».

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