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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Cancer, que faire pour éviter la rechute ?

Après un cancer, il est naturel de s’inquiéter d’une éventuelle rechute, d’autant plus qu’on sait pertinemment que des cellules cancéreuses « dormantes » peuvent survivre aux traitements, notamment aux chimiothérapies. Pour vaincre l’incertitude du lendemain, beaucoup s’engagent dans une démarche de prévention active de la rechute, qui va nécessairement passer par un soutien du système immunitaire, mais aussi par le recours à des substances naturelles destinées à assurer la « chimioprévention »

La formule gagnante que je propose consiste à associer vitamine D, curcumine et reishi. Par ailleurs, la réalisation d’un jeûne partiel printanier de 30 à 40 jours durant les premières années de la phase de rémission peut permettre de renforcer sensiblement les chances d’éliminer les éventuelles cellules cancéreuses survivantes.

Guérison ou rémission ?

Après un cancer, même si les analyses de contrôle se montrent satisfaisantes, on se garde bien de prononcer le mot « guérison ». On préfère donner du temps au temps et simplement parler de rémission. Cette prudence sémantique disparaît toutefois à l’occasion des campagnes médiatiques de collecte de fonds pour la recherche contre le cancer. Le discours devant être le plus positif possible afin de susciter le maximum de dons, on n’hésite pas à introduire une certaine confusion dans les esprits en remplaçant allègrement rémission par guérison !

Une rechute ne peut cependant être exclue à partir du moment où il existe encore des cellules cancéreuses « dormantes » disséminées dans l’organisme. Ces cellules sont redoutables en raison de leur capacité à résister aux chimiothérapies. Elles peuvent se maintenir dans un état dit « quiescent » pendant des années, puis se réveiller à un moment donné et redémarrer leur prolifération pour former des métastases à proximité ou à distance de la tumeur ayant été traitée précédemment.

Prendre soin de son terrain

La prévention active de la rechute d’un cancer passe par une lutte au long cours contre la dégradation du terrain biologique (encrassement, inflammation, oxydation, acidification, sous-oxygénation…).

Dans ce cadre-là, il est bien entendu crucial d’adopter des pratiques alimentaires plus saines (alimentation hypotoxique, anti-inflammatoire, antioxydante, hypo-acide et vitalisante). Attention au lait de vache, car il contient des facteurs de croissance pouvant éventuellement contribuer à stimuler la division cellulaire dans l’organisme.

En période post-chimio

Au cours de cette période, il convient à la fois de désintoxiquer et revitaliser un organisme qui a subi un énorme stress oxydatif et un véritable empoisonnement (seul un dixième de la dose de chimio atteint la tumeur, le reste s’éparpillant dans le corps !).

=> Ingrédients clés : radis noir + glutathion sublingual + chlorophylle magnésienne

Radis noir : Alcoolature : 10 à 20 gouttes 3 fois par jour, 3 semaines par mois, pendant 2 mois (commencer par 5 gouttes 3 fois par jour puis augmenter progressivement la dose).

Glutathion sublingual : 450 mg par jour en 3 prises pendant 2 mois.
Important : ne pas avaler le comprimé, mais le laisser fondre en bouche, soit sous la langue, soit contre une joue.

Clorophyle magnésienne : 900 mg le soir au coucher pendant 2 mois.

Dans cette formule post-chimio, beaucoup de choses tournent autour du glutathion

En phase de rémission

Les deux grands axes de soin : l’immunomodulation et la chimioprévention.
La « chimioprévention » fait référence à l’utilisation de substances permettant de prévenir, d’inverser ou de ralentir le développement d’un cancer.

L’ingrédient phare est la vitamine D, capable d’agir sur les deux tableaux grâce à son activité à la fois immunomodulante et antitumorale à large spectre.

Pour l’accompagner, le reishi (pour la partie immunomodulation) et la curcumine (pour la partie chimioprévention).

Le jeûne partiel printanier

Toujours en phase de rémission, il est vivement recommandé – du moins si l’état de santé le permet – d’effectuer chaque année un jeûne partiel d’une durée de 30 à 40 jours. La meilleure période pour le réaliser se situe entre la fin de l’hiver et le début du printemps.

⇒ Ce jeûne directement inspiré de celui pratiqué dans le cadre de la cure annuelle anti-cancer du Dr André Gernez, est qualifié de partiel parce qu’il consiste à réduire d’environ 30 % la ration alimentaire quotidienne habituelle.

En pratique, on se limite à la prise d’un seul repas principal (de préférence le midi) + 1 à 2 collations légères, selon le niveau d’activité. Le semi-repos digestif induit par le jeûne partiel laisse davantage de ressources au système immunitaire pour neutraliser les cellules « dormantes » réactivées, voire les micro-tumeurs déjà constituées.

⇒ Durant cette période, on respecte plus qu’à tout autre moment de l’année les consignes de base d’une alimentation santé. Comme les cellules cancéreuses sont avides de sucre, on se réfrène tout particulièrement sur les aliments à index glycémique élevé, autrement dit les aliments faisant grimper rapidement et fortement le taux de sucre dans le sang (produits sucrés, céréales raffinées…).

⇒ Le programme de complémentation habituel (vitamine D + curcumine + reishi) est bien entendu poursuivi durant la période de jeûne partiel.

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