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C’est facile même en ville !

Tout le monde veut des poules, y compris en ville ! Économiques, écologiques, sympathiques, leurs qualités sont nombreuses. Pour démarrer, tous les conseils de Catherine Dupin, auteur du guide pratique et drôle "Élever des poules, c’est malin" et du blog du même nom.

Est-ce possible et facile d’élever des poules en ville ? Quelles sont les conditions minimales requises ?
C’est beaucoup plus simple qu’on le croit ! Côté gîte et couvert, la belle doit avoir un abri avec perchoir pour se sentir à l’aise, et elle se régale de vos restes complétés par des graines. Il lui faut également un endroit où se dégourdir les pattes, gratter, picorer… l’essentiel de ses occupations quotidiennes. Idéalement, elle devrait avoir suffisamment d’espace pour courir, mais certaines poules se contentent d’une terrasse. Le minimum absolu de leur « cour de récré » est fixé à 2 m² par poule.

Quelles races recommandez-vous pour débuter ?
– La Wyandotte : que vous la choisissiez blanche, noire, argentée à liseré bleu ou à liseré noir, rousse, naine… c’est une poule de bonne compagnie que vous adopterez. Elle se montre agréable en toutes circonstances, avec ses congénères comme avec les humains (enfants compris). Excellente pondeuse, même par grand froid, elle a tout pour vite devenir un membre de la famille à part entière.
– La Rhode Island : moins « juponnée » que la Wyandotte, elle ressemble à la célèbre poule rousse de la comptine. On peut compter sur elle pour l’oeuf coque du matin. Elle apprécie la compagnie des humains.
– La Sussex : jolie (certaines sont dites « herminées »), vive et tranquille, cette Sussex est un très bon choix pour débuter. C’est une pondeuse honorable et une bonne couveuse, ce qui n’est pas donné à toute poule. Elle s’adapte bien, qu’elle soit élevée dehors ou à l’abri.

Pour en savoir plus :
– Élever des poules c’est malin. C. Dupin, éditions Leduc.S. LE guide pratique par lequel commencer, et LE guide qu’il faut avoir même quand on a tous les autres. Parution : mi-octobre. Et vous pouvez poser vos questions à l’expert sur le blog !
– Je veux des poules ! P. Beucher, éditions Larousse. Un mini guide rigolo pour motiver ceux qui douteraient encore…
– Portraits de Poules, J.-C. Périquet, éditions De Borée. Superbes photos et texte instructif, pour aller plus loin.
– La poule pondeuse. D. Caniou. L’encyclopédie d’Utovie n° 83.  40 pages de conseils éclairés donnés par un spécialiste qui vit avec ses poules depuis 35 ans…
Et aussi :
– Des poules dans mon jardin, J. Paul et W. Windham, éditions Artémis.
– Le zen et l’art d’élever des poules, Clea Danaan et Michel Beauvais, éditions Rustica.
– J’élèverais bien des poules, Michel Audureau et Patricia Méaille, éditions Terre Vivante.
– Mes poules et moi, secrets d’un poulailler amateur, Cécile Schmitt, éditions Rustica.
– Tout pour ma poule, Elise Rousseau, éditions Delachaux et Niestlé.

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Dada…

Pas besoin d’être adulte ni même expert pour apprécier l’art. Même si le Musée parfois impressionne, les œuvres sont à portée de tous. C’est pour désinhiber les esprits que, depuis près de 30 ans et 235 numéros, la revue mensuelle Dada* propose ses initiations à l’art dès 8 ans, à la fois exigeantes et accessibles, ludiques et participatives. Indépendante depuis 2008, l’équipe organise aussi des ateliers et collabore avec de nombreux musées dans toute la France.

Préparer une agriculture solidaire pour l’avenir

Depuis plus de 10 ans, la coopérative Les Champs des Possibles, créée en 2009 à l’initiative du réseau des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) d’Île-de-France, œuvre pour favoriser l’installation d’activités agricoles et rurales au niveau local, en militant pour le développement de l’agriculture biologique en circuits courts. Elle fédère consommateurs, producteurs, commerçants, artisans, collectivités, et invite à repenser concrètement les schémas agricoles de demain.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.