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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Cet été, bouturez !

Plus facile en été, le bouturage a pourtant de nombreux adeptes en toutes saisons.

Le bouturage des plantes que l’on apprécie offre différents avantages : la reproduction à l’identique de la plante mère, la possibilité d’avoir de nombreux plants semblables à moindre coût, mais, comme très souvent au jardin, c’est plutôt l’aspect « défi » et « plaisir » qui est important.

POUR COMPRENDRE COMMENT ÇA MARCHE 
La biologie des plantes est tout à fait passionnante, le bouturage en est un exemple. Le bouturage consiste à prélever un fragment de plante et à le mettre dans des conditions adaptées pour qu’une zone de ce fragment se mette à fabriquer des cellules et à reconstituer les différents organes d’une plante entière : racines, feuilles, tiges. L’exercice n’est pas simple sur le plan cellulaire, et on constate que certaines espèces ou certains organes se bouturent plus facilement que d’autres. Les conditions dans lesquelles l’opération se déroule sont bien sûr essentielles.

LES CONSEILS DE BASE
>
Il faut partir d’un pied mère en bon état sanitaire. Vous pouvez, par exemple, sauver en la bouturant une tige cassée par mégarde. Le bouturage d’une plante malade ou couverte de parasites est hasardeux.
> Utiliser des lames affûtées pour faire des coupes franches qui cicatriseront vite, c’est essentiel pour la réussite de la bouture.
> Désinfectez à l’alcool les lames, les pots. Évitez de réutiliser la terre d’autres pots.
> Suivez à la lettre les indications concernant le séchage des boutures avant plantation, toutes les plantes n’ont pas les mêmes exigences.
> Suivez à la lettre également les indications concernant l’arrosage des boutures ; l’excès d’humidité favorise le pourrissement des tissus et/ou l’installation de champignons. Lorsque vous couvrez des boutures avec un plastique ou un verre, il est nécessaire de prévoir d’évacuer la condensation régulièrement.
> Il est essentiel de supprimer les feuilles ou de les réduire si elles sont grandes ; les feuilles sont des surfaces « évaporantes » et, lorsque les racines sont en formation ou petites, elles ne peuvent fournir l’eau nécessaire, la plante souffre et finit par mourir.
> Ne pas laisser des organes verts et mous qui n’ont pas de rôle dans le mécanisme de bouturage, cela permet de réduire les risques de moisissure (réduisez les feuilles, enlevez les bourgeons latéraux en trop…).
> Prévoyez de mettre vos boutures à la lumière, évitez le plein soleil, les courants d’air, les fortes variations de température.
> Respectez les besoins en température, variables selon les espèces, certes, mais la zone de 18 à 25 °C convient à beaucoup de plantes.
> Ne bouturez pas de jeunes pousses portant des fleurs.
> La plupart des espèces peuvent être bouturées au cours des différentes saisons de l’année ; il en va ainsi, par exemple, des géraniums, fuchsias, œillets, lauriers roses…

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