Comment augmenter l’efficacité de vos massages aux huiles essentielles
La peau est un vecteur privilégié de soin par les huiles essentielles. Renforcez leur efficacité en améliorant leur assimilation par la peau et en les appliquant sur les points réflexes énergétiques.
Le Dr Patrick Aubé, phytothérapeute et acupuncteur, propose des pistes pour apaiser les troubles du quotidien
Les huiles essentielles traversent les différentes couches de la peau – épiderme, derme, hypoderme – pour rejoindre la circulation sanguine qui véhicule jusqu’au foie, siège de tri de toute molécule active, puis éventuellement au système nerveux central. Les HE sont ensuite éliminées par la peau, la respiration ou la voie rénale. C’est pourquoi il est d’usage de rappeler : “ne mettez rien sur votre peau que vous ne mangeriez pas”.
Pour que la peau soit réceptive au maximum, et pour bénéficier ainsi pleinement des molécules actives présentes dans les huiles essentielles :
- Augmentez la chaleur, locale (pour un meilleur passage) ou générale (pour une meilleure diffusion sanguine).
- Couvrez la zone traitée, par exemple à l’aide d’un sparadrap ou d’un petit plastique.
- Appliquez vos huiles essentielles sur des zones molles du corps. « La plante des pieds et la paume des mains, souvent recommandées, sont trop épaisses pour un bon rapport “qualité/application”.
Points réflexes et énergétiques
Outre ses fonctions mécaniques et physiologiques, les Orientaux nous rappellent la dimension énergétique de la peau. Selon le Dr Aubé, il serait donc intéressant d’optimiser l’action pharmacologique des huiles essentielles par un geste de réflexothérapie locale ou régionale. « Je préfère aller à l’économie, à l’utilisation raisonnée et à l’optimisation. L’un des intérêts : comme on applique sur un point précis, on peut employer de l’huile essentielle pure, sans la diluer. Elle sera ainsi au maximum de son efficacité. On utilise alors la peau comme “boîte aux lettres” chargée de véhiculer un message (l’huile essentielle en est l’écriture) aux organes profonds ».
Dans le pavillon de l’oreille
Selon Mickaël Moisseeff, sculpteur d’arômes , « en Inde, on met souvent un coton imbibé d’huiles essentielles dans le haut du pavillon de l’oreille pour se soigner. » Attention, pas dans le conduit auriculaire, au contraire : à l’opposé, tout en haut. Double action : les principes actifs traversent parfaitement la peau fine, et en plus cette zone réflexe (auriculothérapie) permet de traiter vite et bien un problème plus général, de digestion par exemple.
À LIRE :
Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean Michel Morel, éditions Grancher.
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