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Mon Cahier de magnétiseur Comment régler ces petits problèmes qui touchent les yeux ?
Idéalement, ses yeux sont propres et brillants. Dans la vraie vie, ils peuvent être le siège de problèmes à traiter pour éviter un potentiel trouble de la vision.
Il ne faut pas sous-estimer l’importance d’un regard larmoyant ou d’une rougeur. Négligé, ce peut être le point de départ d’une cascade d’ennuis.
Un coryza
- Qui est concerné ? Ce sont surtout les chats ayant accès à l’extérieur, entrés au contact de chats malades, qui sont concernés. Deux types de virus sont le plus souvent en cause : l’herpès virus félin et le calicivirus.
- Comment ça se traduit ? Au départ, vous pensez à un rhume parce que votre chat se met à éternuer et que ses yeux sont un peu rouges et larmoyants. Mais assez vite, la situation se dégrade. Apparaissent des ulcérations sur sa langue (herpès virus), ses lèvres, son nez et/ou sa cornée (calicivirus), ce qui peut alors le pousser à garder ses yeux clos car c’est très douloureux. Ne pouvant plus s’alimenter, son état général s’aggrave. Une surinfection bactérienne est possible. Si c’est un chaton non vacciné qui est touché, le risque de décès est élevé. Bien que le vaccin évite souvent les formes graves, il existe une forme très agressive de calicivirose touchant des chats adultes vaccinés et qui se traduit par une fièvre, des œdèmes de la tête et des membres, des ulcères de la peau et des coussinets, parfois une atteinte respiratoire grave et des troubles de la coagulation.
- Que faire ? Plus on agit tôt, mieux c’est. Au programme : un nettoyage régulier des yeux avec du sérum physiologique et le soutien de son immunité, avec des gélules d’échinacée pour chats, et dans un diffuseur d’huiles essentielles laissé dans la pièce où se trouve le chat, pendant 10 minutes deux fois par jour. On peut recourir par exemple à 3 gouttes d’HE d’eucalyptus radié (anti-inflammatoire), 3 gouttes d’HE de pin sylvestre si les voies respiratoires sont encombrées et 3 gouttes d’HE de lavande aspic (antivirale). Attention, si le chat ne peut plus se nourrir correctement, s’il souffre, s’il présente des complications, il faut passer la main au vétérinaire qui va le perfuser pour le réhydrater, le nourrir par sonde, lui donner des anti-inflammatoires pour le soulager et par- fois des anesthésiques locaux, le traiter par des collyres et une antibiothérapie en cas de surinfection bactérienne.
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