Curcuma, cancer du sein et cellules souches cancéreuses
Les traitements anticancéreux actuels ne sont pas efficaces contre les cellules souches cancéreuses, qui ne représentent pourtant qu’une faible proportion de la masse tumorale.
Or, en théorie, il suffit qu’une seule cellule souche réussisse à échapper aux effets du traitement pour provoquer une récidive. C’est pourquoi un traitement anticancéreux en apparence efficace n’est jamais synonyme de guérison, mais simplement de rémission.
La question qui se pose aux chercheurs est donc toute simple : comment atteindre ces redoutables cellules souches et les empêcher de nuire ? Eh bien, en jouant à fond la carte curcuma ! En effet, une récente étude in vitro réalisée à l’Université du Michigan a montré pour la première fois que le mélange de deux actifs du curcuma et du poivre noir, à savoir la curcumine et la pipérine, était capable de stopper le processus de renouvellement des cellules souches du cancer du sein. Il est à noter que si la pipérine ne constitue pas l’actif principal, elle joue néanmoins un rôle important en assurant une meilleure absorption de la curcumine.
À la lumière de ces premiers résultats très prometteurs, et partant du principe que la prévention est la meilleure des médecines, on ne peut que recommander aux femmes, en particulier à celles à haut risque de cancer du sein, de prendre dès à présent l’habitude d’ajouter systématiquement une bonne dose de curcuma + une pincée de poivre noir à leur alimentation quotidienne. Rappelons qu’en Inde, pays gros consommateur de curcuma via le célèbre curry, on comptabilise 9 fois moins de cancer du sein qu’en Occident !
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