Des bourgeons pour soulager les ennuis liés à la ménopause
La gemmothérapie consiste à utiliser des extraits de bourgeons de plantes sous forme de macérats glycérinés. On les trouve dans certaines pharmacies, dans les herboristeries et magasins de produits naturels. On les prend généralement à la dose d’une goutte pour 10 kg, matin et soir. Si vous pesez 50 kg, vous en prenez donc 5 gouttes. En pharmacie les macérats sont souvent présentés en dilution 1DH, c’est-à-dire dilués au dixième. Il faut dans ce cas multiplier la dose par 10 : par exemple, 50 gouttes matin et soir si vous pesez 50 kg. Une internaute nous donne sa formule « idéale » en cas de ménopause :
L’airelle (Vaccinium vitis idaea)
L’airelle est conseillée dans la ménopause pour contrer les manifestations désagréables dues à ce changement hormonal (bouffées de chaleur…). On la conseille en cas de fibromes utérins. Elle a une place de choix dans le traitement de l’ostéoporose (elle améliore l’assimilation du calcium). On la prescrit aussi contre les infections urinaires (cystites…). Ses propriétés antispasmodiques la rendent intéressante dans la colite spasmodique, les diarrhées, mais aussi la constipation chronique. Le bourgeon d’airelle est un excellent draineur. C’est également un remède de la polyarthrite chronique évolutive.Le framboisier (Rubus idaeus)
Ce bourgeon intervient principalement au niveau du système hormonal de la femme.
Il est souvent conseillé dans la sénescence féminine, les dysménorrhées, les aménorrhées. Il stimule la sécrétion ovarienne, à la fois des œstrogènes et de la progestérone. Il est efficace dans les retards de règles. Ces propriétés antispasmodiques sont intéressantes dans les métrorragies, les hématuries et les règles douloureuses. Il est recommandé en post-ménopause et ménopause précoce. Il peut contribuer à diminuer une pilosité excessive chez la femme. Il est intéressant également en cas d’allergie et dans certains déséquilibres neurovégétatifs. »
Sandrine M. des Pyrénées-Atlantiques
Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 167