Des tisanes contre les digestions difficiles
Et voilà de nouveau l’hiver. Notre pauvre organisme a accumulé tous les excès gastronomiques (et bien d’autres...) que nous lui avons fait subir et, malheureusement pour lui, ce n’est point fini, avec de nouveaux festins en perspective très prochainement.
Il serait peut-être temps d’aider nos organes digestifs à mieux fonctionner, de soulager notre foie et notre vésicule biliaire, notre estomac et nos intestins avant d’effectuer une cure de « décrassage » au printemps.
LE CALAMENT
Melissa calamintha
Dès le Moyen-Âge, on le préconisait contre les douleurs d’entrailles. Le calament est une plante digestive combattant l’aérophagie et la profusion de gaz intestinaux.
Il est efficace également contre les endormissements survenant après les repas.
Infusion : dans un quart de litre d’eau bouillante, versez une cuillerée à soupe de sommités fleuries. Couvrez pour ne pas laisser échapper les huiles aromatiques et laissez reposer quinze minutes. Filtrez et buvez après chaque repas.
LA BERCE
Heracleum sphondylium
Les feuilles et la racine de cette « patte d’ours » sont efficaces en cas de gastrite ou d’entérite.
Infusion : dans l’équivalent d’une bonne tasse d’eau, versez une cuillerée à café de feuilles et de racines broyées. Portez à ébullition, stoppez dès l’apparition des petites bulles, couvrez et laissez infuser vingt minutes.
Filtrez et buvez trois tasses entre les repas.
Infusion mélangée : dans un quart de litre d’eau, ajoutez une cuillerée à café d’ache. Portez à ébullition deux à trois minutes puis stoppez tout et ajoutez une cuillerée à soupe de feuilles et racines de berce. Couvrez et oubliez pendant une quinzaine de minutes. Filtrez et buvez une tasse après les repas.
RECOMMANDATIONS :
Les dosages sont prévus pour des adultes ou enfants de plus de douze ans. De sept à douze ans, divisez les doses par deux et pour les moins de sept ans, par quatre. Pas de tisanes pour les moins de un an.
Les femmes enceintes doivent faire preuve de prudence surtout dans les trois premiers mois. Il vaut mieux consulter son médecin.
Si vous prenez un traitement médicamenteux, demandez conseil à votre médecin (pour éviter tout risque d’interaction).
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