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Diabète de type 2 : maigrir pour en guérir ?

Ce n’est pas parce qu’on est diabétique qu’on est forcément condamné à vie à prendre des comprimés ou à s’injecter de l’insuline, d’autant plus si on a des kilos en trop.

Des chercheurs de l’université de Newcastle travaillent sur ce sujet pour comprendre pourquoi, chez certaines personnes, maigrir fait revenir la glycémie à un taux « normal » tandis que chez d’autres, ce bienfait majeur de la perte de poids est temporaire.

A priori, chez les personnes qui sont encore « en rémission » deux ans après leur perte de poids, le taux de graisses hépatiques et pancréatiques (elles s’opposent à la sécrétion d’insuline par le pancréas) baisse, de même que celui d’une lipoprotéine (VLDL) sans doute impliquée dans le diabète. Les scientifiques vont continuer leurs recherches sur cette VLDL.

Espérons qu’en perçant ses secrets, ils puissent faire en sorte que la perte de poids chasse le diabète de type 2 chez tous les patients qui ont perdu leurs kilos superflus.

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Pour aller plus loin

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.