Diabète de type 2 : maigrir pour en guérir ?

Ce n’est pas parce qu’on est diabétique qu’on est forcément condamné à vie à prendre des comprimés ou à s’injecter de l’insuline, d’autant plus si on a des kilos en trop.
Des chercheurs de l’université de Newcastle travaillent sur ce sujet pour comprendre pourquoi, chez certaines personnes, maigrir fait revenir la glycémie à un taux « normal » tandis que chez d’autres, ce bienfait majeur de la perte de poids est temporaire.
A priori, chez les personnes qui sont encore « en rémission » deux ans après leur perte de poids, le taux de graisses hépatiques et pancréatiques (elles s’opposent à la sécrétion d’insuline par le pancréas) baisse, de même que celui d’une lipoprotéine (VLDL) sans doute impliquée dans le diabète. Les scientifiques vont continuer leurs recherches sur cette VLDL.
Espérons qu’en perçant ses secrets, ils puissent faire en sorte que la perte de poids chasse le diabète de type 2 chez tous les patients qui ont perdu leurs kilos superflus.