Communauté
Boutique
JE M’ABONNE

Votre magazine de santé naturelle

Don de sang : les animaux aussi !

Faute de banque de sang organisée à l'échelle nationale, c'est le système D qui prévaut : un cabinet vétérinaire qui a besoin de sang pour l'un de ses petits malades fait souvent appel à d'autres clients dont les animaux sont en bonne santé.

page74image2930064032

En théorie, la transfusion est possible entre animaux de la même espèce, mais en pratique, ce sont surtout les chiens qui sont transfusés : chaque année, quelques dizaines d’entre eux sont ainsi sauvés d’une mort certaine. Et si la transfusion sanguine concerne plutôt les chiens, la raison en est simple : s’il s’agit d’une première transfusion, un chien peut recevoir du sang d’autres chiens, quel que soit leur groupe sanguin ! Chez un chat, c’est impossible : il faut impérativement que le groupe sanguin soit le même entre donneur et receveur, sous peine de décès du receveur dans les minutes qui suivent la transfusion. Cette contrainte complique d’autant plus le don de sang entre félins qu’il n’existe pas de test rapide pour déterminer le groupe sanguin d’un chat (il faut donc passer par une prise de sang et attendre les résultats).

Pour quoi faire ?

Une transfusion de sang est nécessaire chaque fois qu’il y a besoin de compenser des pertes importantes : c’est notamment le cas en présence d’une blessure conduisant à une hémorragie. C’est encore le cas s’il y a eu empoisonnement avec un produit anticoagulant (type raticide), entre autres responsable d’hémorragies internes qui peuvent passer initialement inaperçues : un signe d’alerte est la pâleur des muqueuses, normalement bien roses. C’est enfin le cas avec certaines maladies (comme certains cancers) ou lorsqu’une opération entraîne des pertes de sang relativement importantes (mais dans ce cas, le vétérinaire peut l’anticiper). Le sang artificiel parfait n’ayant pas encore été inventé, le vétérinaire peut avoir besoin de transfuser le malade ou le blessé, parfois de toute urgence.

Avec quel sang ?

À ce jour, huit groupes sanguins sont connus chez le chien (un neuvième chez le Dalmatien) et trois groupes sanguins, chez le chat. Chez ce dernier, seule une transfusion entre un donneur et un receveur de même groupe est possible. Chez le chien, cette consigne est aussi valable, mais seulement à partir de la seconde transfusion, car après une première transfusion de sang d’un donneur d’un groupe différent, son système immunitaire va fabriquer des anticorps dirigés contre les globules rouges du sang qu’il a reçus. Une nouvelle transfusion avec un donneur d’un autre groupe sanguin risquerait donc de déclencher une grave réaction.

Pour lire la suite et accéder à l’intégralité du site

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Je parraine un proche.

Magazine

Pour aller plus loin

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Vaccination des enfants

À l’heure où le calendrier vaccinal des enfants est déjà hyper chargé et alors que les vaccins peuvent causer des dommages irréparables et imprévisibles chez certains enfants, c’est en étant bien informés que les parents seront en mesure de choisir.

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.