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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Du miel…

...pour mes cosmétiques

Il ne fait pas que rendre nos tartines plus gourmandes et nos tisanes plus douces. Hydratant, régénérant et cicatrisant, le miel a aussi de nombreuses propriétés cosmétiques. Facile à travailler et à conserver, il est aussi très précieux pour nos cosmétiques “fait-maison”.

Miel de nectar butiné dans les fleurs ou miel de miellat recueilli dans les plantes, miel de toutes fleurs ou d’aubépine, de pin, sapin, eucalyptus, tilleul, romarin…, il n’y a pas un miel mais une multitude de miels, de couleurs, consistances, compositions et parfums différents : pas un qui ne ressemble à un autre.

Généreusement offert par les abeilles, le miel est un produit naturel digne des reines mais qu’il faut protéger : son avenir est en effet menacé, le nombre des abeilles, qui diminue fortement ces dernières années, fait craindre une pandémie mondiale avec des conséquences sur l’avenir de l’espèce humaine. Principaux responsables : la pollution atmosphérique, les produits phytosanitaires, les ondes électromagnétiques, mais aussi virus et bactéries qui déciment les habitantes des ruches. Une bonne raison de ne choisir, pour son alimentation ou pour ses cosmétiques, que les miels de production biologique, purs et surtout pas “coupés” avec du sirop de glucose…

Pourquoi je l’utilise

=> Sucres (dont le fructose et le glucose), acides aminés, vitamines, oligo-éléments, acides organiques, enzymes et agents antibiotiques… le miel est un complexe de plusieurs actifs généreux qui agissent en synergie pour adoucir, hydrater et assainir la peau.

=> Depuis toujours, l’Homme connaît ses vertus antiseptiques, cicatrisantes, anti-inflammatoires, mais aussi antioxydantes et purifiantes : les Égyptiens l’utilisaient pour embaumer leurs morts, les Grecs et les Romains mais aussi les Chinois et les Indiens s’en servaient pour panser les plaies, embellir la peau, apaiser les maux de ventre, adoucir la gorge, soigner otites ou affections oculaires.

=> Depuis peu, il opère un retour en force dans les hôpitaux grâce à un réseau mondial de chercheurs et de médecins apithérapeutes qui l’utilisent, ainsi que les autres produits de la ruche, en thérapie intraveineuse, en inhalation pour des maladies respiratoires et pour des préparations dermatologiques.

=> Pourquoi s’en passerait-on dans nos cosmétiques maison ? D’autant qu’il rend des services à tous les types de peau… et c’est un ingrédient de choix, particulièrement pour les masques (visage ou cheveux) mais aussi pour les crèmes, baumes, nettoyants, gommages…

Comment je l’utilise

=> Pour éviter de lui faire perdre ses précieux actifs, le miel ne doit pas être chauffé, ou alors à une température la plus basse possible s’il est trop épais pour être intégré facilement dans une préparation.

=> Le plus simple est de choisir un miel liquide qui se mélange à la cuillère ou se mixe facilement avec les autres ingrédients de la recette.

=> Si vous n’avez à disposition que du miel solide, faites-le fondre très doucement dans un bain-marie, en veillant à ce qu’il n’arrive jamais à frémissements.

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Le Miel pour votre santé

Le miel, cette douce et dorée substance, est un produit entièrement naturel, relativement pur, n’ayant subi que peu ou pas de transformation. Source alimentaire d’anti-oxydants, il possède des qualités antibactériennes reconnues, notamment dans la prévention et la guérison de maladies respiratoires et digestives.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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