Communauté
Boutique
JE M’ABONNE

Votre magazine de santé naturelle

Embrasser un arbre…

… Pour se ressourcer

Nos amis d’outre-Manche l’appellent "tree hugging". Chez nous, le nom de sylvothérapie est plus répandu. Embrasser un arbre ! Avez-vous essayé ? Jean-Marie Defossez, biologiste, pratique cet art depuis fort longtemps et ne se lasse pas d’en parler et d’en évoquer les bienfaits.

«Au Japon, où les arbres sont sacrés et honorés, c’est une institution, déclare d’emblée le Belge venu s’installer en France. Ils appellent cela “shinrin-yoku”, ce qui peut se traduire par bains de forêt». Là-bas, la sylvothérapie jouit d’un statut officiel. Elle a été étudiée par la Nippon medical school et les résultats sont probants : une demi-journée passée en forêt stimule le système immunitaire et diminue le taux de cortisol, l’hormone du stress. Ces bains de forêt auraient donc un effet préventif sur nombre de nos maux modernes.
Mais encore ? Suffirait-il de juste aller se balader en forêt pour aller mieux ? Il semblerait que oui !

LES ARBRES ONT CHANGÉ MA VIE !
Malgré ses études scientifiques, Jean-Marie Defossez n’hésite pas à encourager cette pratique fort simple : « J’ai toujours eu une attirance pour la nature, admet-il. La maison de mes parents était entourée d’un grand jardin, puis j’ai eu une ferme où j’ai planté des centaines d’arbres. Mais, étudier la biologie, c’est très académique. Je ne cherche donc pas d’explication à ce que je vis, car mon attirance pour les arbres est, pour moi, une invitation à écouter mes envies profondes. Avant, je n’embrassais jamais les arbres, avoue-t-il. Jusqu’au jour où, après 8 heures de route, je me suis arrêté en forêt pour faire une photo et me suis aperçu en repartant que ma fatigue s’était envolée. Je n’avais pas d’explication. C’était juste un constat… un peu mystérieux !»

INSPIRATION & MÉDITATION
Pour Jean-Marie, passer du temps en forêt, prendre le temps de contempler la nature est inspirant et rend créatif.
L’autre approche de la sylvothérapie peut être plus spirituelle et passera par la méditation. Se laisser appeler par un arbre, s’asseoir à son pied et essayer d’entendre la petite voix – pas celle du mental, l’autre, celle qui vient du cœur. Tous ceux qui ont essayé en ont forcément ressenti les bienfaits. Plus calme, plus serein : la colère ou le stress sont retombés, comme par enchantement. Et ce n’est même pas une question de croyance.
La couleur verte, selon la chromothérapie, aurait également une action plutôt sédative. Et les huiles essentielles des feuillus ou des résineux expliquent en partie les résultats constatés.

ENLACER UN ARBRE
Se contenter d’enlacer un arbre est accessible à tous ! Ou simplement prendre appui contre le tronc d’un beau spécimen qui vous attire. «Abandonnez-vous et trouvez du réconfort en lâchant prise», conseille le scientifique.
Essayez ! Les arbres sont étonnants. Étonnants de force et de sagesse qu’ils transmettent à qui veut les recevoir.

CONSEILS DE LECTURE
Guide pratique de sylvothérapie / Forêt & santé, de Georges Plaisance (Éditions Dangles) 87€ (on trouve cet ouvrage d’occasion sur plusieurs sites Internet).
La vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben (Les Arènes) 20,90€.

CONTACT
Jean-Marie Defossez : www.sylvotherapie.net

Pour lire la suite et accéder à l’intégralité du site

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Parrainez un proche

Magazine

Pour aller plus loin

La Pandémie à l’heure du numérique

Muscler son esprit critique en philosophant reste le meilleur remède pour se prémunir face au flot d’informations qui nous submergent autour de la pandémie de Covid-19. La conscience des biais cognitifs et du fonctionnement de notre cerveau peut ainsi nous aider à mieux analyser ces informations, en identifiant les émotions qu’elles suscitent et les questions auxquelles elles répondent. 

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

La colère non violente

Mal perçue en société, la colère n’est pourtant pas une émotion dont il faut avoir honte. C’est la violence avec laquelle nous l’exprimons qui est négative. À condition d’affirmer son énervement sans blesser l’autre, la colère peut même s’avérer bénéfique et constructive.