Le cheval pour thérapie
Équithérapie ou hippothérapie, deux noms pour désigner un même but : soigner des personnes en souffrance, tant morale que physique, en utilisant le « meilleur ami de l’homme » : le cheval. Nathalie, passionnée d’équitation, s’est lancée dans cette aventure encore peu connue…
Une quinzaine de chevaux en liberté dans les collines verdoyantes du Morvan, un magnifique manège en bois : ce sont les outils de travail qu’utilise Nathalie Frilley depuis quelques années. Cette Bourguignone, qui monte à cheval depuis l’âge de 7 ans, a mis sa passion au service d’enfants (mais pas seulement) en souffrance.
Après des études scientifiques (DEA de biologie moléculaire et physiopathologie humaine) et suite à une remise en question, la jeune femme a entamé une formation en 3 ans de thérapeute avec le cheval à la FENTAC. Elle a ainsi pu se consacrer entièrement à ses deux passions : le cheval et la thérapie.
« Le cheval est un médiateur extraordinaire qui permet de faire émerger des blocages enfouis, explique-t-elle. On peut alors mettre des mots sur les maux et entamer le chemin qui mène vers un mieux-être. »
Concrètement, le cheval peut venir en aide à toute personne en difficulté : ainsi, l’équithérapeute accueille-t-elle dans son centre joliment appelé « À cheval sur soi » des enfants souffrant de phobie scolaire ou sociale, ou encore dyspraxiques, mais aussi des personnes ayant besoin de rééducation ou rencontrant des problèmes psychiques. Son principe : découvrir sa propre voie d’équilibre par la médiation du cheval.
TAC !
« Je travaille en synergie avec d’autres thérapeutes, précise Nathalie. Kinésiologues et psychologues m’envoient des personnes en difficulté et mon rôle est de mettre en place des actions encourageantes pour que la personne qui vient travailler en séance individuelle puisse enfin exprimer ce qui est enfoui au plus profond de son être… »
Ainsi, d’une séance à l’autre, grâce à son travail avec Vento, Odin ou encore Poète (sans oublier Paddy, la ponette pour les plus petits !), l’équithérapeute permet à l’enfant agité ou déscolarisé de faire émerger l’inexprimable. « Mon travail, c’est d’accompagner sans intervenir. Après 4 ou 5 séances, je réunis parents et enfant ; c’est très progressif et délicat parce qu’on bouscule les ordres établis… »
Les séances de TAC (travail avec le cheval) continuent jusqu’à ce qu’émerge le nœud, le blocage familial. L’enfant est en confiance parce qu’il a été entendu. Délivré, il se construit et peut grandir sans porter ce qui ne lui appartient pas.
CONTACTS :
Nathalie Frilley : La Tuilerie – 21430 Bard-le-Régulier – 06 07 09 99 37.
Hélène Viruega : Institut Équiphoria – 48500 La Canourgue – 04 66 32 10 46
FENTAC : 14 rue des Laitières – 94300 Vincennes – 01 43 28 04 79
À LIRE :
Éthologie et écologie équines, de Jean-Claude Barrey et Dr. Christine Lazier (édition Vigot)
Le tao du cheval, de Linda Kohanov (Ronan Denniel éditeur)
L’enfant cheval, de Rupert Isaacson (Albin Michel).
Pour lire la suite
Avec Rebelle-Santé, découvrez les bienfaits de la santé naturelle et des médecines douces ! Notre magazine est totalement indépendant, chaque article est soigneusement rédigé (par des humains) dans votre intérêt exclusif. Aucune publicité déguisée. En vous abonnant, vous aurez accès à plus de 10 000 articles et 45 nouveaux articles chaque mois.
Déjà abonné·e, connectez-vous !
