Nouveaux traitements anti-cancer
Comme tout médicament, les nouveaux traitements anti-cancer provoquent des effets secondaires, notamment ils assèchent terriblement la peau.
Jusqu’à récemment, on parlait essentiellement des effets secondaires des chimiothérapies. À savoir, sur un plan esthétique, de la perte des cheveux et des poils. Avec la nouvelle génération de médicaments anti-cancer, les anti-EGFR (récepteur de facteur épithélial de croissance), une nouvelle génération d’effets secondaires est née. Les cancérologues, avant tout attentifs à la progression de la maladie (tumeurs), omettent souvent d’en parler aux malades. Lesquels se trouvent fort démunis lorsque leur peau se met à les brûler, les démanger, et même à changer d’aspect…
UNE VÉRITABLE RÉVOLUTION EN CANCÉROLOGIE
“Les progrès des traitements anti-cancer sont indéniables, explique le Dr Robert. À ce titre, les anti-EGFR sont une véritable révolution en cancérologie, au point qu’ils ont souvent remplacé la chimiothérapie en traitement de “première ligne”, c’est-à-dire lorsqu’on découvre le cancer. On les qualifie “d’intelligents” car, contrairement à la chimiothérapie, sorte de “bazooka”, grâce à eux, on traite plus finement, de façon plus ciblée“.
BOUTONS ET PEAU EXTRA-SÈCHE
Résultat : des effets secondaires, essentiellement cutanés. Une semaine après le début du traitement, de nombreux patients se plaignent de voir apparaître sur leur visage des rougeurs et des boutons, comme une grosse crise d’acné : c’est une folliculite, inflammatoire, douloureuse, souvent difficile à supporter.
UNE ^RÉVENTION AU QUOTIDIEN
“Malheureusement, donc, ces effets secondaires vont automatiquement de pair avec le traitement. Mieux vaut en prendre son parti, sachant que vous avez à votre disposition toute une panoplie de gestes “anti-déshydratation” qui devraient limiter le problème, et sachant aussi que certains d’entre eux (notamment les boutons) disparaissent au fil du temps. Bien hydrater sa peau à l’aide de crèmes appropriées est in-dis-pen-sa-ble“.
UN IMPACT INDISCUTABLE
Nous devrions tous accomplir ces gestes de prévention et de bons sens, mais ils deviennent extrêmement importants chez les malades sous anti-EGFR. D’autant que “ces changements esthétiques modifient les sensations et l’aspect extérieur du patient, et cela le gêne souvent. Comparativement aux chimiothérapies, après lesquelles le malade finissait par retrouver son aspect “d’avant” (les cheveux et les poils repoussaient lors de leur nouveau cycle), avec les anti-EGFR, la transformation peut être plus durable, notamment parce qu’ils peuvent être prescrits également en prévention secondaire, c’est-à-dire de façon assez régulière à une même personne afin d’éviter une rechute“.
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