www.rebelle-sante.com
communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Jus de fruit et médicaments ne font pas bon ménage

Certains jus de fruit rendraient certains médicaments inefficaces, d’après une étude canadienne présentée lors de la rencontre nationale de la Société Américaine de Chimie.

Par Sandra Ducasse

PAMPLEMOUSSE, MAIS AUSSI ORANGE ET POMME
Profiter des médicaments pour les avaler avec une grande gorgée de jus de pamplemousse  ? Pas forcément une bonne idée. En effet, ce jus augmenterait l’absorption de certains médicaments jusqu’à les rendre toxiques.
Et les jus d’orange ou de pomme ? Pas une bonne idée non plus, car une étude canadienne vient de montrer qu’ils bloqueraient l’action de certains médicaments.

Le professeur David G. Bailey, de l’Université de l’Ontario de l’Ouest au Canada, travaille depuis de nombreuses années sur les interactions entre jus de fruits et médicaments. Sa dernière étude, présentée à la 236e rencontre nationale de la Société Américaine de Chimie, montre que les jus de pamplemousse, d’orange et de pomme diminueraient l’absorption de nombreux médicaments.
Les chercheurs canadiens ont administré un médicament anti-allergies à des volontaires avec un verre de jus de pamplemousse, ou avec un verre d’eau contenant de la naringine, le principal flavonoïde de ce fruit, ou encore avec de l’eau pure. Ceux qui ont pris le médicament avec du jus de pamplemousse ou la mixture de naringine ont vu leur quantité de médicaments dans le sang diminuée de moitié.

EXPLICATION
Le jus de pamplemousse bloquerait les médicaments à cause de la naringine qu’il contient. En effet, ce flavonoïde inhiberait un transporteur des médicaments : l’acheminement de l’intestin à la circulation sanguine est réduit. Les chercheurs précisent que la substance de l’orange qui agirait de façon similaire à la naringine est l’hespéridine. Les pommes n’ont, quant à elles, pas encore dévoilé leur substance mystérieuse…
Les médicaments utilisés dans cette étude préviennent ou traitent généralement allergies, rejets des transplants, cancers, attaques cardiaques et hypertension. Il s’agit donc de médicaments importants, mais qui ne sont que “la partie visible de l’iceberg”. En effet, d’autres médicaments pourraient très vite venir grossir les rangs…

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi