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La Gemmothérapie

Apprenez à faire vous-même vos macérâts de bourgeons

Bon, alors, vous me connaissez, j’aime bien vous apprendre un tas de choses, mais là, c’est du sérieux... Je vais vous faire découvrir la gemmothérapie ! C’est une façon de se soigner, en interne ou en externe, de manière très très efficace, car le principe de la gemmothérapie repose sur l’extraction des principes très actifs qui sont concentrés dans les bourgeons des végétaux.

Traditionnellement, en phytothérapie et en herboristerie, on utilise les principes actifs des végétaux. Mais selon les besoins, on utilise seulement ceux des racines, des feuilles, des fleurs, ou un mélange des uns et/ou des autres, selon l’attente du soin.

Mais dans ce petit morceau de Vie qu’est le bourgeon ou la jeune pousse, on retrouve le concentré des propriétés du végétal concerné. Il renferme à lui tout seul les propriétés et les bienfaits de toutes les futures parties de la plante adulte . Car, non seulement il concentre tous les principes actifs de la plante entière, mais en plus il a des propriétés propres à son état embryonnaire.

Donc, si on suit mon cheminement, on va se retrouver avec un soin qui englobe les propriétés complètes de la plante adulte dans son entier, mais en plus, les propriétés propres de régénération cellulaire de l’état embryonnaire de la plante.

Un soin complet

On a alors tout intérêt à utiliser la gemmothérapie pour avoir un soin complet. Car non seulement on peut soigner un organe, mais en plus, on peut régénérer ses cellules !
Je n’entrerai pas dans la botanique pure et vous ferai donc grâce de tous les petits noms savants de mes anciens cours. Je vous parlerai uniquement de bourgeons et de jeunes pousses… et je vais vous apprendre à faire vous-même vos macérâts de bourgeons…

Matériel

– des pots en verre avec couvercle, propres et stériles, of course !
– un compte-goutte en verre
– un sécateur ou un greffoir, couteau bien affuté et stérilisé avec =un chiffon d’alcool
– un petit panier de récole, mais ça vous avez déjà puisque vous en avez fabriqué un en ma compagnie (n° 169 de Rebelle-Santé)
– doseur ou balance
– filtre permanent ou petite passoire avec filtre à café
– entonnoir
– des p’tites menottes bien propres.

La cueillette

La cueillette se fait au printemps… Oui, normal, me direz-vous, les bourgeons poussent à cette période… mais vous allez voir que, chez certaines plantes, on peut récolter à d’autres moments.
On va toujours utiliser du bourgeon frais, jamais sec. Le bourgeon a une teneur en eau de 70 %, comme nous, et c’est très important de l’utiliser frais afin de récupérer l’énergie vitale de la sève en place (on l’appelle aussi l’élan vital). Inutile de vous dire que la congélation, c’est même pas en rêve, c’est en frais ou rien du tout !
On va récolter essentiellement de la plante biologique et l’idéal, c’est de la plante sauvage, puisque celle-ci est intégrée naturellement dans son biotope, elle développe au maximum ses capacités de résistance et de force, tout bénéfice pour nous.
La récolte se fera dans le respect du végétal. Et avec un minimum de bourgeons récoltés sur un même végétal, afin de ne pas empêcher le plein développement de celui-ci, le but n’étant pas de le faire mourir, mais de partager avec lui ses secrets.
Et on va toujours utiliser des outils propres et qui coupent net, ou alors ses p’tits doigts bien propres. Les bourgeons sont plutôt faciles à prélever avec les doigts, ce sont plutôt les jeunes pousses qu’on va couper afin de les récolter proprement.

Matières premières

– des bourgeons ou jeunes pousses (selon plantes décrites plus loin)
– de la glycérine végétale (en pharmacie, mais moins chère en magasin bio)
– de l’eau
– de l’alcool à 40° (alcool de fruit au rayon alcool des grandes surfaces).

Alcool, glycérine et eau vont nous permettre d’extraire toutes les propriétés de notre végétal. Chacun extrait différents principes actifs : ce qui va être extrait par l’eau ne le sera pas par l’alcool ou la glycérine, et vice versa. Donc, chacun des trois est indispensable à notre macération.

L’alcool à 40° est suffisant en extraction puisque les tissus des bourgeons sont très tendres.
Évidemment, pour celles et ceux qui ne supportent pas l’alcool ou qui ne doivent pas en boire, on utilisera essentiellement glycérine + eau (à hauteur de 50/50), en sachant que certains principes actifs normalement extraits par l’alcool resteront enfermés dans le végétal.

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