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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La peau, autre victime de la pollution

Tous les jours, et même dans l'intérieur de nos maisons, la peau est exposée à la pollution environnante. On en connaît maintenant les conséquences sur son équilibre… et les façons de s'en protéger.

Ce n’est pas un scoop : nous sommes tous, et par voie de conséquence notre peau aussi, exposés chaque jour à de multiples facteurs polluants. Il y a ceux que nous générons nous-mêmes : la fumée de nos cigarettes, l’utilisation de sprays d’intérieur ou même de bougies parfumées en est une source que l’on peut réduire en modifiant nos habitudes. Et puis il y a ceux contre lesquels on ne peut pas grand-chose : les gaz d’échappement des voitures, les métaux lourds et les particules fines rejetés dans l’air par les industries et les chauffages de nos appartements, l’ozone…
Notre peau est ainsi en permanence en but à tous ces facteurs conjugués, qui l’obligent à élaborer des systèmes de défense… parfois dépassés. Son équilibre est alors déstabilisé, et cela se voit : elle devient terne, s’assèche, vieillit…
Ce qui est nouveau, c’est que des études récentes ont pu analyser en détail et mesurer la façon dont la pollution perturbe la peau. Ce qui ouvre la porte à des solutions cosmétiques susceptibles de contrebalancer ses effets.

PREUVES À L’APPUI
De nombreuses études ont ainsi montré que l’exposition à une atmosphère chargée en ozone et en polluants génère un stress oxydatif, se traduisant par une flambée de radicaux libres et une réduction du niveau des antioxydants cutanés.
Et des recherches à visée cosmétique avaient déjà mis en évidence, sur des cultures de cellules de peau humaine, l’impact fragilisant d’une atmosphère polluée sur les membranes cellulaires.
Devant ce constat, l’enjeu pour les marques cosmétiques était de mettre en évidence, et surtout de mesurer et d’objectiver les conséquences de la pollution sur la peau. Dans le but, bien sûr, de les prévenir ou de les corriger à l’aide de produits cosmétiques.
Mais cela demande beaucoup de techniques d’évaluation, notamment biophysiques et biochimiques, associées à des outils analytiques pour déterminer ce qui se passe à l’interface entre le monde extérieur et la peau, et notamment dans le stratum corneum, sa couche la plus superficielle et la plus accessible.

Beaucoup de moyens et un gros budget, donc, ce qui n’est pas à la portée de toutes les marques… : on ne s’étonnera ainsi pas que ce soit le groupe L’Oréal qui ait pu mener de telles recherches, et publier des résultats qui pourront être utiles à tous les laboratoires en quête d’actifs anti-pollution, et au final, à toutes nos peaux.

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