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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

A la rentrée, le jardin est à son apogée !

Profitez-en ! Même si, en septembre, regain d’humidité rime avec regain de travail pour le jardinier...

C’est lorsque l’humidité et les pluies reviennent que les herbes indésirables se font plus présentes. Les jardiniers bio doivent alors passer un peu de temps pour réguler ce dynamisme sous peine d’être encore plus ennuyés au printemps prochain.
Pratiquez la technique du faux semis avant de semer, planter ou pailler la terre : si vos indésirables sont plutôt des plantes à réserves (Rumex, liseron…), favorisez l’épuisement des réserves accumulées pendant l’été en coupant systématiquement les feuilles et les tiges dès qu’elles repoussent. Lorsqu’une zone complète est envahie, on couvre le sol avec du plastique noir ou du carton, et dès que les feuilles et tiges poussent, on découvre et on les coupe. Opération à répéter autant que possible. Attendez la fin du printemps lorsque le sol est bien humide pour arracher la racine.

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=> Récoltez au fur et à mesure les aubergines, poivrons, piments, tomates, courgettes, salades, radis… Dans certaines régions, dès la fin du mois, les températures sont régulièrement inférieures à 10-12 °C en journée ; si c’est le cas, ramassez les tomates encore vertes et faites-les mûrir sur le rebord d’une fenêtre bien exposée.
=> Récoltez à partir de fin septembre et jusqu’en octobre les aromatiques que vous consommerez cet hiver. Conservez-les au sec ou au congélateur. Ceci ne vaut pas pour les zones océaniques et méditerranéennes, lesquelles peuvent parfois bénéficier de récoltes fraîches toute l’année.
=> Faites blanchir les cardes, bettes et chicorées. Buttez les céleris branches. Notez que les parties blanches sont certes plus tendres, mais moins riches en nutriments.
=> Isolez du sol les courges, coloquintes, melons et potirons ; utilisez des tuiles ou des ardoises, car ces matériaux conservent la chaleur.
=> Semez en pleine terre épinards, laitues d’hiver, diverses salades, oignons blancs et rouges, navets, radis d’automne et d’hiver, et la mâche, parfois jusqu’en décembre dans les jardins du littoral.
=> Repiquez les chicorées, frisées et scaroles ; en jouant avec le choix des variétés (la cornette d’Anjou, par exemple), l’échelonnement des semis et des repiquages, avec un petit voile d’hivernage, vous pourrez prolonger votre consommation de salades assez longtemps.
=> Plantez des fraisiers pour renouveler les vieux pieds ou remplacer ceux qui sont manquants.
=> Diminuez la fréquence des arrosages, sauf en situation de sécheresse. En principe, en cette période, vos plantes doivent pouvoir profiter de la rosée et de l’augmentation de l’hygrométrie ajoutées à quelques ondées.

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=> Laissez les pommes, poires, prunes se colorer sur l’arbre : la coloration est favorisée par une amplitude marquée des températures jour/nuit. N’hésitez pas à réduire le nombre de feuilles (suppression de rameaux) pour favoriser le mûrissement.
=> Soutenez les branches trop chargées en fruits.
=> Prévenez la propagation des spores de champignons, en début de mois, avant le retour des pluies et lorsque qu’il fait assez chaud (au moins 20 °C et pas plus de 25 °C) : pulvérisez sur tous les arbres déjà récoltés une solution de prêle à laquelle vous ajoutez 7 g/L de soufre mouillable. Complétez l’action en éliminant régulièrement les fruits tombés, c’est une bonne façon de réduire le risque sanitaire dû aux insectes (mouches de fruits, carpocapse…) ou aux champignons (moniliose…), et en installant des poireaux, de l’oignon, de l’ail, des choux dans le verger.

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=> Arrosez copieusement la pelouse si vous l’avez délaissée pendant les vacances ou si elle est un peu pelée. Avant la fin du mois, aérez-la et terreautez pour lui redonner un coup de fouet. Pour combler les trous, semez pendant que le sol est encore chaud.
=> Taillez les arbustes à floraison estivale, les rabattre sur vieux bois donnera à la plupart d’entre eux une pousse vigoureuse l’an prochain. Attention, certains arbustes ou arbrisseaux ne supportent pas ce traitement : buis, troène, chèvrefeuille et lavande se taillent uniquement au niveau des pousses vertes de l’année.
=> Soignez les arbustes des massifs (rhododendron, azalée…) : coupez le bois mort, taillez pour redonner une belle forme, pulvérisez sur le feuillage une décoction de prêle et arrosez avec un purin d’ortie.
=> Laissez l’arrosage jusqu’en octobre pour stimuler la mise en réserves.
=>  Bouturez les semi-ligneuses : troène, buddleia, céanothe, deutzia ou fuchsia, anthémis, sauges arbustives ; divisez les souches de vivaces et repiquez-les. C’est une technique peu coûteuse pour densifier un massif.
=> En fin de mois, plantez des conifères ou transplantez ceux qui sont à l’étroit.
=> Fertilisez les rosiers, apportez de la potasse et des phosphates sans excès sous forme de poudre de roches contenant de la magnésie (poudre de roche enrichie en kiésérite, poudre de basalte).

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=> Ramassez régulièrement les débris végétaux qui tombent dans l’eau. Au-delà de l’esthétique, vous préservez la qualité de l’eau, surtout si votre bassin ne permet pas une oxygénation importante.
=> Divisez les vivaces de berges et plantez les iris.
=> Protégez les frileuses à partir de la fin du mois dans les régions froides ; descendez les pots de nymphéas, thalias et autres frileuses à 50 cm de profondeur. C’est l’occasion de vérifier l’épaisseur de la couche de vase.

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=> Veillez à l’arrosage, même si la rosée du matin ou la grisaille en journée donne une impression d’humidité.
=> Nettoyez les plantes régulièrement pour stimuler la floraison. Pour les potées vivaces, profitez des beaux jours pour bassiner le feuillage et éliminer pucerons, cochenilles et autres indésirables.

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=> Après un petit contrôle sanitaire et un traitement préventif à la décoction de prêle contre les champignons, rentrez celles qui ont passé l’été dehors.
=> Réduisez les arrosages des potées restées à la maison et vérifiez l’absence de cochenilles et de pucerons. Préventivement, nettoyez le feuillage avec une solution alcool + savon.

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