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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La ronde des saisons : l’hiver

L'hiver est une saison où il vaut mieux « avoir les reins solides ». Si je dis cela, c'est parce qu'en médecine traditionnelle chinoise (MTC), l'hiver est associé au rein. D'où l'importance de ne pas perturber l'énergie du rein à cette époque de l'année.

Considérons maintenant les choses d’un point de vue naturopathique : durant la saison froide, on apprécie les aliments qui « tiennent au corps » et, à ce titre, on consomme volontiers davantage de protéines animales (viandes, charcuteries, poissons, fromages…), dont la dégradation dans l’organisme aboutit à la production de déchets acides « forts » : acide sulfurique, acide phosphorique et acide urique. Or, l’organe chargé d’éliminer ces acides n’est autre que le rein. L’ennui, c’est que sa capacité d’élimination est limitée. Aussi ne faut-il pas le surcharger de travail à cause d’une consommation excessive de protéines animales, surtout que ces fameux acides « forts » sont les plus difficiles à éliminer.

COMMENT PRENDRE SOIN DE SES REINS ?
En cette période de l’année, quelles sont les règles à suivre pour faciliter le travail de filtration et d’élimination des déchets par les reins ?
Privilégiez une alimentation à dominante végétarienne.
Au dîner, évitez les protéines animales pour ne pas surcharger les reins dans leur travail nocturne d’élimination acide.
Veillez à boire suffisamment d’eau pour que les reins puissent mieux diluer les déchets.
Au besoin, procédez à un drainage en ayant recours à des plantes à effet diurétique : piloselle, pissenlit, aubier de tilleul, bouleau…
Autre proposition intéressante du naturopathe Daniel Kieffer : au milieu de l’hiver, deux soirées par semaine, remplacez le dîner par un verre de jus frais et cru de légumes.
N’hésitez pas non plus à pratiquer une monodiète hebdomadaire au lendemain des fêtes de fin d’année. En clair, pendant toute une journée, votre challenge consistera à ne consommer qu’un seul aliment (soupe de légumes ou quinoa ou riz par exemple). Pas insurmontable, non ?
Enfin, pour faciliter la désacidification nocturne de l’organisme, faites en sorte de ne pas rogner sur votre temps de sommeil.

LES CONCENTRÉS ALIMENTAIRES ALCANISANTS
En cas de tendance marquée à l’acidose tissulaire, aidez-vous par la prise de concentrés alimentaires alcalinisants comme le jus d’herbe d’orge en poudre Green Magma (Celnat) ou Équilibre pH (Biophénix).

LA SENSIBILITÉ AU FROID
L’hiver est la saison froide par excellence. Certains supportent moins bien que d’autres la baisse des températures. Nul doute qu’ils seraient preneurs de solutions naturelles permettant d’être moins sensibles au froid…

UNE QUESTION DE RÉGULATION HORMONALE
L’adaptation de l’organisme au froid dépend de réactions hormonales impliquant les glandes surrénales – qui coiffent les reins – et la glande thyroïde.
Dès la fin août, les glandes cortico-surrénales se mettent à fabriquer davantage de cortisol, l’hormone du stress. Cela alerte la glande thyroïde, dont le niveau d’activité s’élève progressivement jusqu’à atteindre un pic entre mi-décembre et fin janvier.

LA COMPLÉMENTHÉRAPIE À METTRE EN ŒUVRE
La diminution de la sensibilité au froid passe donc par un soutien des cortico-surrénales dès le mois de septembre. À cette fin, prendre du macérat concentré de bourgeons de cassis pendant quelques semaines, à raison de 10 gouttes le matin à jeun + 10 gouttes le midi un peu avant le déjeuner.
À signaler aussi l’existence d’un phyto-complexe élaboré d’après l’antique médecine gréco-arabe (médecine Unani) : DynaFortis (Botavie). Il s’adresse plus particulièrement aux personnes dotées d’un tempérament flegmatique, sachant que ce tempérament correspond à un excès de froid et d’humidité dans le corps.

F COMME FRILOSITÉ, F COMME FER
Une frilosité importante peut également résulter d’un manque de fer, dont les autres signes et symptômes sont : fatigue, irritabilité, vertiges, palpitations, faible résistance aux infections, sécheresse et pâleur de la peau, fragilité des cheveux et des ongles… Si jamais vous vous reconnaissez dans ce tableau clinique, la première chose à faire est de demander à votre médecin de vous prescrire un dosage sanguin afin d’obtenir confirmation de votre manque de fer. Et s’il s’avère que vous devez vous supplémenter, préférez un complément en fer totalement naturel et parfaitement assimilable.

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