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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La verrue séborrhéique

La verrue séborrhéique, que les médecins appellent parfois « kératose séborrhéique » et qui touche de nombreuses personnes après 50 ans, n'est donc pas à proprement parler une maladie rare.

Au contraire des verrues dites «vulgaires», contractées notamment dans les piscines et les vestiaires sportifs et qui touchent surtout les pieds et les mains, les verrues séborrhéiques ne sont pas virales. D’ailleurs, les médecins parlent de kératose plutôt que de verrue. On n’en connaît pas l’origine. Ces petites excroissances sombres et rugueuses touchent surtout les personnes de plus de 50 ans, hommes et femmes confondus, beaucoup plus rarement entre 25 et 40 ans. Ces «lésions séniles» sont bénignes et n’évoluent pas en cancer. Reste toutefois que certains cancers cutanés adoptent parfois l’aspect des verrues séborrhéiques. Derrière un désagrément esthétique indiscutable se cache donc un problème de diagnostic pour le médecin : s’agit-il d’une banale verrue séborrhéique ou d’un authentique cancer de la peau ?

COMME UNE CROÛTE
Les verrues séborrhéiques sont des excroissances épidermiques qui se développent progressivement. Elles se développent essentiellement sur les zones séborrhéiques du corps que sont le dos, le visage, le cuir chevelu et la poitrine. Leur surface d’un diamètre de 0,5 à 2 cm est d’allure rugueuse, mamelonnée, et parsemée d’orifices pilo-sébacés bouchés par de la kératine.

NE PAS PASSER À CÔTÉ D’UN CANCER
Certains cancers peuvent prendre l’aspect de verrues séborrhéiques particulièrement sèches, comme les nævus pigmentaires, les épithéliomas basocellulaires et surtout les mélanomes (de Dubreuilh).  Une conséquence s’impose : le diagnostic de certitude de verrue séborrhéique ne peut être posé que par un dermatologue, le cas échéant après un examen au dermatoscope ou une ablation large de la lésion anatomo-pathologique au moindre doute !

TRAITEMENT FACULTATIF
Le traitement est facultatif dans la mesure où il s’agit bien d’une verrue et non d’une tumeur, d’autant que les verrues n’évoluent pas en cancers.

SYNDROME DE LESER-TRÉLAT
Curieusement, la survenue rapide de plusieurs verrues séborrhéiques prurigineuses (qui démangent) doit faire rechercher l’existence d’un cancer viscéral. C’est le syndrome de Leser-Trélat.

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