La vie, la vue, et le bleu du ciel

J’ai lu naguère l’histoire d’un médecin new yorkais qui, jeune stagiaire à l’hôpital, s’est vu confier le service des soins palliatifs – celui des cancéreux en fin de vie.
Il a pensé : « Pauvres gens, je ne peux rien faire pour eux… ». Et pour qu’ils profitent encore un peu de la vie et du beau temps, il les a fait installer dans des transats, sur le toit de l’hôpital. Tous ont guéri, sauf celui qui avait gardé ses lunettes…
Cette histoire – vraie – nous enseigne au moins deux choses.
Le bleu du ciel a un pouvoir de régénérescence. Mais son influence doit s’exercer en direct et non derrière une vitre : que ce soit le verre des lunettes ou les fenêtres de l’habitat.
Donc, régulièrement,
– faire une promenade en tournant de temps à autre le regard vers le ciel,
– ou ouvrir la fenêtre pour faire de même sans quitter le domicile.
– si lunettes, alors les abaisser pour recevoir la lumière en direct.
Ce bain de bleu peut se combiner avec la méthode du Dr William Bates pour exercer la vue : regarder en alternance la racine du nez puis l’horizon, plusieurs fois de suite, plusieurs fois par jour.
Cela fortifie le fond de l’œil (muscle et macula) et retarde le port de lunettes ainsi que l’échéance de la DMLA et autres inconforts liés à l’âge.
Autre précision : il y a bleu et bleu, en fonction de la qualité de l’atmosphère. Le meilleur guérisseur est celui qui s’accompagne de petits nuages blancs en forme de boules de coton, les nuages « de beau temps ». La qualité de l’air influence la qualité des gouttelettes et molécules d’eau qui forment le nuage, et c’est ainsi qu’elles se regroupent lorsque l’ambiance leur convient… »
Hélène Bernet
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