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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’accident vasculaire cérébral

Les animaux de compagnie sont moins sujets aux accidents vasculaires cérébraux que leurs propriétaires, mais les conséquences peuvent être tout aussi graves et ils ne bénéficient pas des mêmes possibilités de rééducation. Une bonne raison pour tenter de prévenir ces accidents…

Il n’est pas possible d’empêcher à coup sûr qu’un accident vasculaire cérébral (AVC) se produise, mais il est possible d’agir sur les facteurs de risque des AVC. En effet, ils ne surviennent pas par hasard, mais plus souvent chez des animaux ayant un diabète, une maladie rénale ou une affection endocrinienne. C’est donc à ces niveaux qu’il va falloir agir. À défaut, en cas d’AVC, l’animal chute et perd volontiers connaissance. Son évanouissement peut être fugace ou annoncer un coma. Ce dernier est alors caractérisé par un relâchement musculaire de tout le corps et une respiration anormale. À son réveil, l’animal présente des troubles neurologiques très divers selon la région du cerveau qui est touchée. En cas de paralysie de tout un côté (hémiplégie), le diagnostic est facile à poser, mais ce n’est pas toujours le cas.
Il peut aussi présenter une paralysie de la face, de la langue, d’un ou plusieurs membres. Parfois encore, c’est son attitude qui attire l’attention : par exemple, dans le cas du chien (plus exceptionnellement du chat), s’il se heurte aux murs, c’est peut-être qu’il a perdu la vue…

Il est diabétique

• Pourquoi ça arrive ?

Les animaux en surpoids sont à risque, d’autant que le fait d’avoir des kilos en trop limite l’activité physique. Or moins il bouge, plus il risque de prendre davantage de poids. De plus, l’ennui le pousse au grignotage. C’est d’autant plus gênant que le diabète favorise l’inflammation : tout se passe comme si la maladie accélérait le vieillissement. Les parois des artères sont les premières à en pâtir, d’où le risque très accru qu’une artère cérébrale finisse par se boucher.

• Comment le savoir ?

Boire et uriner fréquemment sont les premiers signes d’alerte d’un diabète. Le vétérinaire n’a aucun mal à faire le diagnostic à partir d’une prise de sang en retrouvant, à plusieurs reprises, une glycémie anormalement élevée.

• Quel est le traitement ?

Le retour à un poids normal grâce à un régime spécial diabète (moins de graisses, plus de fibres et zéro friandise), la reprise en douceur d’une activité physique plus soutenue et des injections d’insuline, c’est la base. S’il s’agit d’une chatte, et d’une chatte seulement, la stérilisation est conseillée (si elle n’est pas encore faite) pour éviter que l’hormone progestérone n’interfère et n’aggrave le diabète. Un diabète stable, bien équilibré, limite les risques d’altération des parois artérielles et donc d’AVC.

• Le coup de pouce des médecines douces

Le chrome est un oligo-élément intéressant car il potentialise l’action de l’insuline et aide donc la glycémie à se stabiliser. On en trouve dans la levure de bière : c’est donc le moment de faire une cure, avec pour bénéfice secondaire, un superbe pelage !

Il a trop de tension en rapport avec une maladie rénale ou endocrinienne

• Pourquoi ça arrive ?

Le chat présente une particularité : chez lui, l’hypertension artérielle est le plus souvent secondaire à une maladie rénale ou, dans une moindre mesure, à une hyperthyroïdie, un diabète, une obésité, etc. Chez le chien, elle complique plus volontiers une insuffisance rénale, une hypothyroïdie, un excès de sécrétion du cortisol (maladie de Cushing) ou un diabète. Quelle qu’en soit l’origine, elle n’a rien d’anodin, car une pression artérielle trop élevée est aussi un facteur de risque majeur d’AVC.

• Le coup de pouce des médecines douces

Lorsque l’hypertension artérielle est en rapport avec une affection endocrinienne, il n’est pas rare de voir son animal changer de comportement. Ses hormones lui jouent des tours : il est plus émotif, plus stressé, d’où l’intérêt d’Ignatia 9 CH, à raison de 3 granules deux fois par jour, jusqu’à amélioration et en parallèle de son traitement.

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